Des travaux d’envergure sont actuellement en cours à la station Berri-UQAM, au quai de la ligne verte en direction Angrignon. En voici les principales particularités.
Des murs bien ancrés
La réfection des murs 4 et 5, situés en queue de train, a commencé il y a quelques mois. D’une épaisseur d’environ un mètre, ces murs ont été endommagés, au fil des années, par des infiltrations d’eau contenant des hydro-chlorures – du calcaire, en quelque sorte – un cocktail corrosif qui s’attaque aux armatures d’acier qui sont à l’intérieur.
«Étant donné que ces murs de fondation retiennent le sol qui se trouve derrière, il n’était pas envisageable de les démolir pour les remplacer, indique Luc Des Cormiers, technicien de projets au Bureau de Projets Infrastructure Métro. Comme il n’était pas possible non plus de les encastrer au sol par le quai ou de creuser par la rue, il a été décidé de les fixer au roc à l’aide d’ancrages diagonaux, de les supporter avec des micropieux verticaux, puis de couler un nouveau mur de béton, qui redonnera l’intégrité structurale aux murs.»
Les ancrages diagonaux installés ne servent pas d’appui, mais agissent plutôt en tension, entre le roc et le mur. «Ces opérations d’ancrage ont nécessité de nombreux essais, car à la moindre faille dans le roc, il fallait forer et bétonner à nouveau. La complexité du projet est comparable avec celle de la construction d’un pilier de pont, par exemple, mais les équipes ne disposent que de quelques heures par nuit pour y arriver. C’est donc tout un défi.» Au moment d’écrire ces lignes, le projet en était à la préparation de la deuxième coulée de béton.
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Circulez svp!
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Le second projet entamé la semaine dernière sur ce même quai consiste quant à lui à reconstruire un puit d’escalier étroit menant à l’arrière-quai de la ligne orange, en direction Côte-Vertu. «Dans ce cas, il s’agit de remplacer l’escalier par un nouveau qui sera perpendiculaire au quai, contrairement à l’accès actuel, précise Luc Des Cormiers. Un des grands défis est d’assurer, jusqu’en juin prochain, la fluidité des déplacements de la clientèle sur ce quai, dont les seuls autres accès se situent aux extrémités.»
Pour ce faire, la STM a fait appel à la collaboration des inspecteurs de la Sûreté et contrôle, qui seront présents en pointes du matin et du soir, ainsi qu’à celle d’un gérant de stations et de chefs d’incidents, qui prêteront main forte en matinée. Ces renforts contribueront à orienter les clients vers les bouts de quai afin d’éviter les refoulements ainsi qu’à communiquer avec les opérateurs au moment de l’embarquement, lorsque nécessaire.
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