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Chef d’orchestre des listes

ABeaudry_vol24-no6_MLes chauffeurs, opérateurs et changeurs de la STM sont familiers avec les listes générales et les listes divisionnaires. Toutefois, pour beaucoup d’employés provenant d’autres secteurs d’activité, ces importantes procédures recèlent bien des mystères. Alain Beaudry est chef de bureau à la Livraison du service et depuis près de 15 ans, il s’assure du bon déroulement des listes. Il nous en dresse aujourd’hui un bref portrait.

La tenue des listes, c’est l’occasion pour des milliers d’employés de choisir leur affectation. Ils y sont invités par ordre d’ancienneté, des plus anciens aux plus nouveaux. Lors de la liste générale, qui a lieu une fois l’an, ils choisissent par exemple leur centre de transport. Les listes divisionnaires permettent quant à elles, à trois reprises dans l’année, de redistribuer les affectations et les congés dans chacun des centres.

« Concrètement, c’est l’équipe des Horaires et affectations qui monte les listes, lesquelles sont ensuite imprimées sur des feuilles d’autocollants, explique Alain Beaudry. Chaque fois qu’un employé choisit sa ligne, par exemple, on décolle la rangée d’information correspondante et on l’appose sur un carton. Lors des listes générales, à l’automne, il y a entre autres les 4 000 chauffeurs qui se rendent à notre local situé au coin des rues Saint-Denis et Rosemont pour faire leur choix, le tout sur une période d’environ 5 semaines. C’est toujours un gros défi, autant pour la préparation de la salle que pour le déroulement de l’événement. Je remercie d’ailleurs les chefs de bureau et les commis pour leur travail, ainsi que la Dotation et les syndicats. »

Par ailleurs, depuis quelques années, les employés convoqués aux listes ont accès à de nouveaux outils pour les guider dans leurs choix, dont les écrans et les bornes d’information disponibles dans les centres et dans le local des listes générales. « Ça permet aux employés de se préparer avant les listes, ce qui accélère beaucoup le processus, dit-il. Ce sont de longues journées, mais j’adore ça, parce que c’est un beau challenge de m’assurer que tout se passe bien. »

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