Dans 100 ans, à quoi ressemblera le réseau des bus et quel objet pourrait être exposé au musée?

«Au lieu des bus, il y aura peut-être des hélicoptères qui transporteront les clients d’une station à l’autre, ou des bus sur pattes qui pourront passer par-dessus le trafic.»
Carlo Louis
Chauffeur, CT Anjou

Il y aura toujours des bus, c’est sûr, mais ils seront électriques. Et la STM y sera encore et avec beaucoup plus de femmes dans l’entreprise, c’est certain!»
Dhalia Price
Chauffeure, CT Anjou

«Dans 100 ans, le transport de surface sera plus que nécessaire, avec la population qui augmente sans cesse. Et ce sera encore avec la STM, on y croit pour les générations futures. Si on se fie aux 100 dernières années, ce sera un succès!»
Charles-Pierre Bellemare
Aide-graisseur, CT Anjou

«Malgré les tendances vers l’automatisation et les véhicules autonomes, il devra toujours y avoir une personne à bord du véhicule pour assurer le service à la clientèle. Le rôle du chauffeur changera, mais sera tout aussi important.»
Mario Gagnon
Directeur, Transport adapté

«Les véhicules seront plus diversifiés et évolués, et le réseau sera électrique. Il pourrait y avoir aussi des bus sans chauffeurs, sur certains axes, et des bus avec chauffeurs sur d’autres. Chose certaine, l’écologie sera à la base de toutes nos actions!»
Jean-Guy Boileau
Surintendant à l’exploitation, CT Anjou

Un objet que j’exposerais? Un groupe motopropulseur diesel. Tout comme nous percevons aujourd’hui l’utilisation des chevaux comme forme de propulsion archaïque, dans 100 ans, le moteur à combustion sera une chose du passé lointain!»
Francis St-Cyr
Directeur, Entretien bus

«Des routes entières seront réservées aux bus pour faciliter et accélérer les déplacements. Grâce à l’intelligence artificielle, le métier de gareur sera chose du passé. Et le client payera par une simple empreinte digitale.»
Yves-Rose Millien
Gareure, CT LaSalle

«L’automatisation s’en vient, c’est certain, mais je crois qu’il est important de conserver le côté humain. On veut d’abord offrir un bon service à toutes les clientèles qu’on dessert. On a besoin de nos chauffeurs!»
Caroline Lachapelle
Chef d’opérations, CT Anjou

«Il y aura moins de voitures dans la ville, mais plus de bus et de trains de surface et sous terre. Et pour garder en lieu sûr des traces du passé, au cas où nous devrions tout recommencer à zéro, je conserverais au musée la base de données du serveur STM.»
Roseanne Hamel
Chauffeure, Transport adapté

«Imaginez un espace convivial, où on peut travailler et se divertir. Un endroit où on optimise notre temps… Voilà le bus dans 100 ans! Il aura un avantage concurrentiel par rapport à l’auto-solo, si celle-ci existe encore!»
Michel Tremblay
Directeur, Planification et développement des réseaux

«On aura un service ponctuel, sécuritaire et parfaitement synchronisé avec tous les modes de transport. J’imagine aussi un service prévisible, qui informe le client de toute perturbation et qui propose des alternatives efficaces.»
Christian Gagné
Directeur, Logistique et planification opérationnelles

«J’exposerais une carte OPUS dans un musée. Je peux juste imaginer la réaction des futures générations lorsqu’on leur dira qu’on devait présenter une carte en plastique afin d’acquitter un passage.»
Alexandre Fernandes
Régulateur, Centre opérationnel principal

«La conduite automatisée occupera une place importante et il faudra toujours conserver l’humain pour l’expérience client. Et s’il y avait une chose que j’exposerais pour les générations futures, ce serait nos PSO des 100 dernières années!»
François Tremblay
Directeur, Opération centres de transport et réseau

«Dans 100 ans, le réseau d’autobus sera complètement autonome et fonctionnera à l’énergie solaire. Il sera opéré et géré par des ordinateurs. Avec la population grandissante, le réseau d’autobus deviendra un réseau commun à travers la province.»
Claudia Berniqué
Commis, CT Stinson

«C’est certain qu’en 100 ans, il va y avoir des changements, ça va être le jour et la nuit. Il va y avoir d’autres technologies encore plus avancées, d’autres modes de propulsion. La région de Montréal continue de croître, notre territoire va peut-être s’agrandir également.»
Marcel Tremblay
Contremaitre au CT Anjou

«On vit dans un espace limité, et ça ne risque pas de s’améliorer dans 100 ans! Aussi, je crois donc qu’on verra davantage de voies dédiées à des transports de masse, comme des SRB par exemple. On aura sans doute des bus automatisés dans les corridors à haute capacité, mais la présence d’un chauffeur pourrait demeurer importante pour la clientèle des circuits plus locaux.»
Sébastien Gagné
Conseiller corporatif, Développement des réseaux