Kim est conseillère – Santé sécurité au complexe Crémazie.
J’ai d’abord étudié et travaillé dans le domaine social, où j’ai assisté des personnes avec des problématiques d’alcool et de violence. Déjà, je faisais beaucoup de prévention par rapport à ces problématiques. La vie nous amène parfois ailleurs : j’ai eu un bébé et je travaillais beaucoup de soir, ce qui n’allait pas avec mes nouvelles fonctions de maman! C’est pourquoi, il y a huit ans, j’ai pris la décision d’étudier en gestion des ressources humaines. Je me passionnais pour les cours de droit et lorsque je suis tombée sur la santé sécurité, j’ai eu un gros coup de cœur.
Une semaine après avoir obtenu mon bac, j’ai obtenu un poste dans une mutuelle de prévention. Au début, je m’occupais de la gestion des accidents de travail, mais de fil en aiguille, j’en suis venue à faire uniquement de la prévention. Une collègue de travail a parlé de moi à la STM et un poste s’est ouvert, puis un deuxième. Quand on m’a dit que ce poste était du côté des autobus, j’étais contente car j’ai beaucoup travaillé dans le secteur de la mécanique et de l’usinage! J’ai sauté sur l’occasion et j’ai obtenu le poste.
Je me sens bien ici au complexe Crémazie. C’est certain qu’il y a beaucoup à faire, car il y a eu des changements et des déménagements, mais je ressens une belle ouverture depuis mon arrivée. J’offre un soutien aux gestionnaires dans leurs problématiques quotidiennes de santé et sécurité. C’est certain qu’on a de grands enjeux d’entreprise, comme le cadenassage, mais il y a aussi des enjeux locaux, au jour le jour, où je peux aider spécifiquement.
La COVID, c’est un enjeu quotidien. Avec l’augmentation des cas, on a resserré les mesures et il faut effectuer le suivi. Parfois, il faut trouver des solutions car il arrive des situations auxquelles on n’avait pas pensé. Ça prend une bonne partie de notre temps! Changer d’emploi en pleine pandémie, c’est certain que c’est un peu insécurisant car personne ne peut prédire ce qui va arriver, mais je ne suis pas la première à qui ça arrive, alors je ne voulais pas que la pandémie joue un rôle dans ma décision.
J’ai longtemps utilisé le transport collectif. Souvent, en tant que client, on se dit : « Ben là, y’ont juste à ajouter un autobus pour que ça aille plus vite! » Mais quand tu es au cœur de l’action, tu ne vois plus les choses de la même manière. Quand mes amis disent des choses sur le service de la STM, je leur réponds : « Attends, ça ne se fait pas aussi simplement! » Je trouve ça intéressant d’être dans cette grosse machine et de mieux comprendre comment elle fonctionne.
Avant la pandémie, j’étais très sportive, je touchais un peu à tout. À cause des règles sanitaires, j’ai dû cesser l’entraînement et je suis revenue à la musique, une passion d’enfance. J’ai une guitare, des claviers et un ukulélé, que je gratte un peu! J’ai acheté dernièrement un tourne-disque pour pouvoir écouter mes vinyles. Ma plus grande fille a 10 ans et j’écoute avec elle des vieux classiques du rock, comme The Clash, les Ramones et les Beatles. Ça vient beaucoup me chercher… et ma fille aussi!
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