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Métier: chasseur de têtes

 

Le saviez-vous? La STM possède sa propre équipe de chasseurs de têtes. Rassurez-vous, ces gentils collègues ne conservent pas les têtes des personnes qu’ils rencontrent!

Un chasseur de têtes est, littéralement, un professionnel qui va à la chasse aux candidats pour le compte d’une entreprise. Ce qu’il y a de particulier à la STM, c’est que ce travail est effectué à l’interne, et non par une firme spécialisée. « Cette pratique a débuté tranquillement en 2012, raconte Josée Gauvreau, chef de section – Stratégies de sélection et PMO. Avec le temps, il est devenu de plus en plus difficile de combler certains postes, notamment dans les secteurs de l’ingénierie et des technologies de l’information. C’est pourquoi il y a trois ans, on a regroupé tous nos chasseurs dans une même équipe, à temps plein. »

Josée poursuit : « Nos chasseurs de têtes collaborent étroitement avec les équipes de dotation. Lorsque celles-ci ne parviennent pas à recruter des candidats par les canaux traditionnels (affichage de postes, sites externes d’offres d’emploi, etc.), elles ouvrent un mandat de chasse de tête chez nous. C’est très intéressant pour la STM d’avoir sa propre équipe de chasse de tête. D’abord, quand on parle de l’entreprise aux gens, on n’invente rien, on la connaît. Aussi, on se bâtit un réseau de contacts, une banque de candidats potentiels qu’on peut approcher plus tard. En faisant affaire avec une firme externe, on n’aurait pas accès à tout ça. Et en tout temps, la STM met de l’avant son cadre éthique qui allie responsabilité, transparence et équité. »

Qu’est-ce qu’un bon chasseur de têtes?

L’équipe des chasseurs de têtes de la STM est formée de trois recruteurs : Jocelyn Vietz Jr, Geneviève Boucher et Gethro Moïse Delva. Nous leur avons demandé ce qu’est, pour eux, un bon chasseur de têtes.

Il faut être prêt à s’améliorer constamment, car c’est un domaine toujours en mouvance. On peaufine toujours nos approches envers les candidats potentiels. Au fond, il y a beaucoup de vente dans notre travail, tout en donnant l’heure juste aux candidats, ce qui est très important! Il faut bien connaître la STM, c’est souvent ce qui fait la différence. Les gens sont contents de parler à un chasseur de l’interne, car ils ne s’y attendent pas, surtout d’une organisation parapublique. On est vraiment la première voix de la STM chez les personnes qu’on contacte et on doit donner une expérience candidat exemplaire! Quand elles s’identifient à l’entreprise, elles s’identifient à nous. Il faut connaître à fond le poste proposé et trouver des réponses à bien des questions. Aussi, ce qui fait la différence plus que jamais, c’est le suivi candidat. Ça peut accaparer 20 à 30 % de notre quotidien, mais il faut le faire pour que les personnes gardent un bon souvenir de nous et qu’elles nous réfèrent d’autres candidats.
– Jocelyn Vietz Jr
Il faut beaucoup de patience car certains dossiers s’étalent sur une longue période. Il faut user d’astuce et toujours effectuer ses suivis, car on ne sait jamais quand quelqu’un peut te référer quelqu’un d’autre. Il faut être rapide pour répondre dans les temps, parce qu’un candidat peut être chassé par d’autres au même moment. Il faut être compétitif, bien connaître sa matière et bien la promouvoir, afin de mettre en valeur la STM comme employeur de choix. On offre davantage que les firmes externes, on a un service après-vente qui plaît aux personnes que nous contactons.
– Geneviève Boucher
Il faut de la patience, mais aussi de la résilience. Si tu envoies 50 courriels, tu auras peut-être seulement trois ou quatre candidats qui vont se montrer intéressés. Ça prend aussi beaucoup d’analyse. Nous travaillons principalement sur LinkedIn, et quand on contacte quelqu’un, ça laisse des traces. On voit qui a contacté qui, et quand. On ne veut pas que la personne ait le sentiment d’être harcelée par les recruteurs de la STM. Enfin, c’est très important l’éthique, parce que des fois, on voit tellement de CV qu’on pourrait avoir tendance à en mettre de côté. Il faut vraiment consulter tous les CV des gens, même si leurs chances semblent minces à première vue, car des perles peuvent s’y retrouver.
– Gethro Moïse Delva

Rien qu’en 2021, l’équipe des chasseurs de têtes de la STM a envoyé 3340 courriels, procédé à 675 entretiens téléphoniques, référé 225 candidats en processus et contribué à l’embauche de 41 personnes. Pas surprenant alors qu’elle ait été finaliste aux LinkedIn Talent Awards pour le prix Best Talent Acquisition Team. « On a de très forts taux de réponse car on sait comment s’adresser aux gens, leur offrir une expérience de qualité. On a beaucoup travaillé à raffiner ça, pour qu’ils n’aient pas l’impression d’être un numéro avec nous », conclut Josée Gauvreau.

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