Patrick Fortin et Martin Champagne

Les ascenseurs, tous comme les escaliers mécaniques, sont d’une importance cruciale pour la clientèle. Bon an, mal an, ils montent et descendent des millions de passagers. Leur entretien requiert du doigté, de la précision et une excellente coordination. Patrick Fortin et Martin Champagne sont deux pros de cette mécanique propre au métro. Nous les avons rencontrés à la station Berri-UQAM.

Peu après notre arrivée, une cliente nous a interpelés pour signaler une défectuosité sur un escalier mécanique. Les employés d’EÉF – particulièrement ceux des sections Escaliers mécaniques et ascenseurs – vivent cette « expérience client » au quotidien. Et pour cause : le parc contient plus de 320 escaliers mécaniques, 68 ascenseurs non publics et 13 ascenseurs publics répartis en trois secteurs : Berri-UQAM, Lionel-Groulx et Jean-Talon.

La journée typique de nos deux collègues débute avec une liste de tâches à effectuer, priorisées par leur contremaître. La réparation des ascenseurs publics est traitée en priorité étant donné leur importance cruciale pour la clientèle à mobilité réduite. Une fois la priorisation du travail effectuée, ils se rendent au magasin où ils iront chercher la panoplie du parfait mécanicien : linges, lubrifiant, nettoyant et bien sûr, leur coffre à outils. Maintenant bien équipés, ils peuvent commencer leur mission. Dans 95 % des cas, Patrick et Martin remettent en fonction les appareils la journée même.

Si certains travaux exigent de plus longs délais, la date de remise en fonction est communiquée aux clients.

Santé sécurité d’abord

Un mécanicien d’ascenseur et d’escalier mécanique apprend toujours à ses débuts qu’un accident de travail ne pardonne pas. Il s’agit d’un métier qui exige une grande prudence : les risques sont partout! En tout temps, il faut savoir où son co-équipier se trouve et recevoir son autorisation avant de déplacer l’ascenseur.

Pour exercer ce métier, la STM recrute des employés chevronnés, ayant à leur actif plusieurs années d’expérience et une formation technique spécifique. Ils doivent par ailleurs appliquer les consignes du Code de sécurité « CSA B-44 » de la Régie du bâtiment et s’y conformer dans le cadre de leurs activités d’entretien. Ils ont à leur actif des milliers d’heures de pratique lorsqu’ils joignent nos rangs. Cette maîtrise de l’art du métier permet d’assurer la sécurité et le confort des clients en tout temps.