Un projet-pilote des plus prometteurs a été mis sur pied cet automne au Réseau des bus (RDA). Depuis le mois de septembre, le Centre de transport Legendre dispose de deux camions de service équipés d’outils et de matériel permettant de réaliser certaines réparations rapides sur la route lors de signalements de service.
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L’initiative s’inscrit dans le plan d’action du RDA visant à réduire le taux d’immobilisation des bus et, ainsi, d’améliorer sans cesse leur efficacité. «Les camions, dont l’un est dédié aux dépannages liés aux pneus et aux crevaisons, permettent de réaliser immédiatement, sur la route, des interventions pouvant être exécutées en 15 minutes ou moins : miroirs, essuie-glace, lave-glace, liquides d’appoint, klaxon, etc., explique Christian Langlois, surintendant Entretien au CT Legendre. Il ne s’agit pas de correctifs temporaires, mais bien de réparations durables comme celles effectuées au garage, mais dont la nature et les délais répondent à des critères précis, qui sont déterminés de façon paritaire.»
Pour cette première phase du projet, neuf lieux d’interventions spécifiques, dans le secteur de Legendre, ont été définis. «Il s’agit d’endroits sur les lignes où nous savons que nous pouvons intervenir de façon sécuritaire, précise Christian Langlois. Au final, l’objectif sera de couvrir toute l’île. C’est d’ailleurs déjà le cas pour le camion dédiés aux pneus et crevaisons.»
À bord de chaque camion de service se trouve l’un des cinq mécaniciens de Legendre s’étant portés volontaires (dont Félix et Luc, sur notre photo). Ils sont en fonction à tour de rôle dans le secteur durant les pointes, soit de 6h à 11h30 et de 14h à 19h30. C’est le Centre opérationnel principal (COP), en communication constante avec les chauffeurs, qui détermine si un signalement de service peut être pris en charge par le mécanicien du camion de service. On dénombre ainsi, actuellement, 5 ou 6 interventions en moyenne par quart de travail.
Camions durables
Pour acquérir ces deux camions, et les prochains qui seront éventuellement récupérés pour la suite du projet, l’équipe s’est faite un devoir de trouver des solutions économiques et durables. «Il s’agit de camions et de matériel dont on se serait autrement débarrassés, et que nous avons modifiés à l’interne en nous assurant qu’ils soient sécuritaires et fonctionnels. Nous avons aussi la collaboration de l’équipe de la Chaîne d’approvisionnement, qui nous donne accès à des armoires en libre-service pour ravitailler facilement les camions en matériel, de façon quotidienne.
«Le projet-pilote est un véritable succès, conclut Christian Langlois. Les clients et les chauffeurs, qui n’ont pas à changer de bus lorsque survient un pépin pouvant être réglé par les mécaniciens des camions de service, sont réceptifs et leur réaction est positive. Ils apprécient que l’on prenne des actions concrètes. Le test ultime sera la saison hivernale, mais nous travaillons déjà à optimiser le processus, la liste et les lieux des interventions ciblées.»
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