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Réseau mobile dans le métro

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Un réseau mobile est en service sur un tronçon de la ligne verte. La portion comprise entre les stations Saint-Laurent et Guy-Concordia est dorénavant dotée des technologies mobiles de pointe 3G, 4G et 4G LTE.

C’est donc dire que dans ces stations et dans les tunnels qui les raccordent, tous les abonnés de Bell, Rogers, TELUS et Vidéotron peuvent naviguer sur le Web, visionner des vidéos, écouter des pièces musicales en direct, effectuer et recevoir des appels et plus encore. Qui plus est, ils pourront recevoir les informations que nous leur destinons lorsque la situation l’exige alors qu’ils voyagent dans le métro. C’est l’appareil utilisé qui déterminera la vitesse de navigation, selon sa configuration. Par exemple, un iPhone 5s fonctionnera sur le réseau 4G LTE, alors qu’un Samsung Galaxy Ace II x fonctionnera sur le réseau 4G.

WI-FI OR NOT WI-FI, LÀ EST LA QUESTION!
Aucun échéancier n’est prévu pour offrir le Wi-fi dans le métro. Pour assurer le meilleur service possible, le déploiement du réseau mobile était la priorité puisqu’il donne non seulement accès à Internet, mais également aux services voix (appels, messages textes, messagerie vocale, etc.).

Reseau-mobile_vol24-no21_M2Le déploiement du réseau est divisé en phases qui devraient être complétées dans cinq à sept ans, et ce, grâce à un investissement de 50 millions $ assumé à parts égales par les fournisseurs de télécommunications Bell, Rogers, TELUS et Vidéotron. Au cours des deux prochaines années, les fournisseurs poursuivront le déploiement du réseau dans les stations les plus achalandées des lignes verte et orange, notamment entre Beaudry et Guy-Concordia pour la ligne verte et entre Mont-Royal et Namur pour la ligne orange.

PAS JUSTE DES FILS À RACCORDER
Bien au-delà des fils, il y a plusieurs technologies à optimiser pour déployer un réseau de communication sans fil dans le métro. Une planification rigoureuse et nécessaire. Pensons à la complexité du projet sur le plan de la conception et de l’installation de l’infrastructure dans un environnement qui n’a pas été conçu pour ce type d’utilisation.

Et c’est sans compter que cette installation doit se faire en parallèle avec d’autres interventions d’entretien et de réparation. Les équipes disposent de seulement quatre heures pour travailler la nuit dans les tunnels, lorsque le métro n’y circule pas. Ce sont là autant de raisons pour lesquelles ce projet s’échelonne sur une période de cinq à sept ans.

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