En ce moment même, des dizaines d’employés de la STM s’investissent au développement d’iBUS, un projet innovateur qui transformera le quotidien de nos clients. Au cœur de l’action, il y a entre autres Ghassan Bassila, surintendant de projets. En nous expliquant son mandat, il fait prendre conscience de certains rouages méconnus que comporte iBUS.

Animé d’une passion évidente pour sa profession, Ghassan Bassila, ingénieur électrique de formation, résume son travail en quelques mots : veiller au déploiement et à la mise en œuvre de tout ce qui concerne l’infrastructure d’iBUS.

Par infrastructure, il fait notamment référence aux équipements qui doivent être installés à bord des bus (console iBUS, afficheur clientèle, compteur de passagers…), mais aussi dans les centres de transport, au Centre opérationnel principal (COP) ou au Centre opérationnel de relève (COR). Sans oublier les antennes érigées sur trois sites de l’île de Montréal et qui assureront une couverture géographique complète de relais radio.

«Un de nos défis principaux, c’est de répondre aux besoins des nombreux partenaires d’iBUS, notamment la Livraison du service, l’Ingénierie, l’Entretien bus et les Communications électroniques, dont les besoins diffèrent et doivent être coordonnés tout en veillant au respect des budgets et des échéanciers. Si, par exemple, l’un de ces partenaires demande qu’une modification soit faite à un équipement à bord des bus, c’est potentiellement sur les quelque 1800 véhicules qu’il faudra intervenir. L’impact est immense.»

Et le projet iBUS comporte encore bien d’autres ramifications insoupçonnées. En effet, Ghassan Bassila et son équipe coordonnent aussi, dans le cadre de leur travail, l’implantation de mesures préférentielles bus, soit les feux de circulation intelligents qui seront présents à certaines intersections et qui permettront d’optimiser le déplacement des bus et des véhicules d’urgence en se synchronisant à leur approche.  À cela s’ajoute l’installation des bornes d’information clientèle (BIC) — 64 dans des stations de métro achalandées et 26 sur la rue — ainsi que la création d’un parc de pièces de rechange en prévision de l’entretien du matériel en lien avec iBUS.

«Nous faisons appel à plusieurs fournisseurs et entrepreneurs externes pour l’exécution des travaux, l’installation des équipements, etc., ce qui demande énormément de coordination et tout un travail d’équipe, confie Ghassan Bassila. J’ai vraiment l’impression de contribuer à un projet qui aura un impact concret pour notre clientèle. Quand iBUS sera déployé partout à Montréal, je pourrai dire à mes enfants que c’est en partie grâce à mon travail.»