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Pour une mobilité encore plus inclusive

 

La mise en accessibilité universelle du réseau bus et métro s’accélère depuis 2007. L’ensemble des bus à plancher surbaissé seront équipés d’une rampe avant d’ici 2024, tandis que 41 stations de métro seront dotées d’ascenseurs en 2025. Ce n’est pas rien!

En parallèle, les déplacements effectués par le Transport adapté continuent d’augmenter en moyenne de 4,5% par année. Toutefois, la clientèle du TA utilise de plus en plus le réseau bus et métro. En 2016, 30 % de cette clientèle déclarait avoir utilisé le réseau régulier. La STM a donc tout intérêt à faciliter l’utilisation du réseau bus et métro par la clientèle ayant des limitations fonctionnelles, tout en maintenant le service de transport adapté. Mais comment?

Krystel Larose, élève à l’École secondaire Joseph-Charbonneau, lors d’une première familiarisation au bus avec Julie Daigle, ergothérapeute attitrée de cette école.

Une première phase de formation

L’équipe Planification stratégique, développement durable et accessibilité universelle a entrepris d’outiller les clients ayant des limitations fonctionnelles admises ou non au transport adapté, afin de favoriser leurs déplacements en bus ou en métro. Dans une première phase, l’équipe a mis sur pied un programme de formation, d’entraînement et d’accompagnement destiné aux clientèles ayant des limitations motrices ou intellectuelles, afin de favoriser leur sécurité, leur autonomie et leur confort dans les bus et le métro.

Cette première phase a fait l’objet de deux projets-pilotes en avril dernier. Le premier, réalisé en collaboration avec le groupe de recherche Société inclusive, a permis à une douzaine d’adultes ayant une déficience motrice de suivre une formation sur l’utilisation du réseau bus et métro avant de visiter une station de métro et de voyager dans un bus nolisé. Le second, en partenariat avec l’École Joseph-Charbonneau de la Commission scolaire de Montréal et avec le concours de nos préventionnistes à la Sûreté et Contrôle, a rendu possible la formation et l’entraînement d’une douzaine d’étudiants du secondaire ayant une déficience motrice. Un troisième projet-pilote, qui sera réalisé de concert avec l’Office des personnes handicapées du Québec au début de 2020, permettra à 48 adultes ayant une déficience intellectuelle de se familiariser avec nos installations.

«Durant la formation, les instructeurs apprennent presque autant que leurs élèves! De cette collaboration naîtra une mobilité encore plus inclusive, complément essentiel à nos grands travaux en matière d’accessibilité universelle du réseau bus et métro», nous confie Mathilde Le Bouëdec, conseillère corporative – Milieux associatifs et responsable du programme.

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