Chaque hiver, les températures froides amènent dans notre réseau métro une clientèle plus vulnérable. Pour nos clients et nos employés, c’est une réalité avec laquelle il peut être parfois difficile de composer.

Les inspecteurs Sophie Voyer et Leonid Shevchenko accompagnés de Paul-Emmanuel Montissol, intervenant à la Société de développement social (SDS).

Pour venir en aide aux personnes en situation d’itinérance qui se trouvent dans nos installations et préserver le sentiment de sécurité de tous, la STM met en place différentes mesures, comme la présence d’équipes dédiées de la Sureté Contrôle ainsi qu’un partenariat avec la Société de développement social (SDS).

Une patrouille multidisciplinaire

Cette année, les inspecteurs de l’équipe dédiée du soir sont accompagnés en tout temps d’un intervenant de la SDS. Cette association permet aux inspecteurs d’intervenir efficacement auprès des itinérants. Pour Sophie Voyer, inspectrice, l’effet de ce projet pilote s’est fait sentir immédiatement: «On a souvent à faire avec les mêmes personnes lors de nos patrouilles. La présence d’un intervenant spécialisé nous permet de changer la perception des gens auprès desquels on intervient. On est vu davantage comme des alliés.»

Son collègue Leonid Shevchenko poursuit: «Certains nous reconnaissent et semblent contents de nous voir arriver (rires)! Plus sérieusement, ils savent qu’on doit faire appliquer le règlement, mais qu’on n’est pas là pour donner des tickets. On intervient pour les aider, les informer sur les ressources disponibles et faciliter la cohabitation, surtout lorsqu’il fait très froid dehors et que le métro devient un refuge pour eux.»

Faire une différence

Les deux inspecteurs s’entendent pour dire que ce changement de perception est gratifiant: «L’aspect humain de notre métier est important pour moi, et je me sens fière d’aider des gens en difficulté tout en contribuant à faire du métro un lieu sécuritaire pour nos clients», explique Sophie.

Quant à leur collègue Paul-Emmanuel Montissol, intervenant à la SDS, il se dit enchanté de ce partenariat, qui lui a permis de mieux comprendre l’étendue de la mission de la Sureté Contrôle. Il a le sentiment de faire pleinement partie de l’équipe, même s’il ne porte pas d’uniforme: «On a chacun nos champs d’intervention, mais on se complète bien!»