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Flashback: Marie-Claude Léonard en 2004

 

Marie-Claude Léonard aujourd’hui…

Le 10 mars dernier, Marie-Claude Léonard devenait directrice générale par intérim de la STM. Comme on le sait, Marie-Claude travaille à la STM depuis plus de trente ans et compte de nombreuses réalisations à son actif. Elle a débuté sa carrière à titre de commis à la caisse dans le cadre d’un emploi étudiant, puis elle a gravi les échelons de l’organisation un à un. Membre du comité de direction depuis 2016, elle était tout récemment à la tête de la direction exécutive Métro et Exploitation Bus.

En fouillant dans les archives du bulletin En Commun, nous avons retrouvé cet article de 2004 sur les gérants de stations, où l’on donnait justement la parole à Marie-Claude. On y devine déjà sa passion et son dynamisme, qui l’ont menée 18 ans plus tard aux plus hautes destinées de l’entreprise!

Les gérants de stations
(Extrait du bulletin En Commun du 25 février 2004)

Ce sont les abeilles du métro, présents sur une base quotidienne auprès de la clientèle et des 423 changeurs du réseau. Qui sont-ils? Les 27 gérants de stations! Chacun d’entre eux est en charge d’une, deux ou trois stations et est responsable du rendement d’une équipe de changeurs. Un tourniquet défectueux? Une lampe qui ne fonctionne plus? À chaque jour, les gérants de stations prennent soin de l’intégrité et de l’apparence des 65 stations du métro de Montréal afin d’assurer des installations sécuritaires et des équipements fonctionnels. Toutes les anomalies font l’objet d’un bon de travail dont ils assurent le suivi.

Les gérants de stations vérifient également l’avance de caisse des changeurs via le système informatique. Ils gèrent l’absentéisme et les différents programmes en matière de ressources humaines, effectuent des recommandations pour la planification de l’offre de service et travaillent en équipe avec divers intervenants internes et externes. Enfin, ils s’impliquent dans certains dossiers communs comme les vérifications aléatoires de cartes à tarif réduit et siègent sur différents comités tels que la santé et la sécurité au travail, les événements spéciaux, les assignations des changeurs et l’interrelation avec divers groupes de travail comme les agents de surveillance, les commis au métro et les employés d’entretien.

Tel père, telle fille!

Marie-Claude Léonard en 2004!

À toutes ces tâches, il faut évidemment ajouter le service à la clientèle. Aux heures de pointe, les gérants de stations sont au poste pour aider les changeurs et répondre aux questions des clients. En cas de panne dans le métro, ils prêtent main-forte aux chefs d’opérations du Réseau des autobus. Gérante de stations depuis juin dernier, Marie-Claude Léonard peut témoigner du bel esprit d’équipe qui anime le groupe. « Les gérants de stations forment une équipe unie. Ils s’aident beaucoup entre eux, notamment lorsqu’un événement génère un achalandage supplémentaire dans le métro. Dès mon arrivée, je me suis sentie bien entourée. Lorsque j’ai des questions sur mon travail, mes collègues sont toujours là pour y répondre. »

Détentrice d’un baccalauréat en biologie médicale et d’un diplôme de deuxième cycle en gestion, Marie-Claude Léonard connaît bien le métro pour y avoir travaillé comme ravitailleure durant plusieurs étés. Elle a également travaillé comme commis à la caisse de la STM et au Réseau des autobus. Elle conserve de précieux souvenirs de ses premières visites dans le métro avec son père, qui a longtemps œuvré au sein de l’entreprise. « Je me rappelle d’une journée où la visite de ma classe à La Ronde avait été annulée. À la place, nous avions obtenu l’autorisation de visiter le Centre de contrôle du métro. J’avais trouvé cela fort intéressant! »

Le poste de gérant de stations exige de nombreuses qualités. Il faut être dynamique, aimer travailler en équipe et avoir le sens de l’organisation. « Il faut toujours rester alerte : on ne sait jamais quand un événement peut survenir », précise Marie-Claude Léonard. « Il faut savoir gérer son temps et s’adapter à toute situation. Il faut aussi du leadership pour amener tout le monde à travailler dans la bonne direction. Je suis fière de mon emploi à la STM et je le fais de mon mieux. Je veux prendre le temps de gravir les échelons, sans brûler d’étapes. C’est un métier ouvert aux femmes et qui attire de plus en plus de jeunes. Nous apportons de nouvelles idées à nos collègues, tandis qu’eux nous apportent le savoir et l’expérience. Quand on est gérant de stations, on en apprend tous les jours! »

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