Tout au long de l’année, la STM reçoit plusieurs demandes de stages de la part d’écoles ou d’autres organismes. Ces demandes sont acheminées à la division Dotation et planification de la main d’œuvre, qui coordonne bon an mal an une centaine de jumelages entre les stagiaires et les gestionnaires de différents secteurs de l’organisation.
L’un de ces secteurs, l’Entretien sanitaire du métro, accueille une vingtaine de stagiaires par an. Très souvent, ils sont encadrés par Luc Gravel, préposé à l’entretien et coach à la station Montmorency. Nous l’avons rencontré en compagnie de Johanne Gosselin, contremaître, de Mouarad Benzahouane et de Vasile Feniuc, stagiaires. Johanne souligne que les deux stagiaires sont pris en charge comme le seraient de nouveaux employés.
Accent sur la santé-sécurité
Luc Gravel dit joindre l’utile à l’agréable dans son rôle de coach. Il accompagne les stagiaires depuis quatre ans. «Ma motivation première est de rencontrer de nouvelles personnes, d’échanger avec elles. Et puis, il y a le transfert de connaissances. Nos méthodes de travail se sont beaucoup améliorées ces dernières années et la qualité de l’encadrement y gagne.»
Luc aime aller au fond des choses et prend le temps d’expliquer aux stagiaires les conséquences de ne pas appliquer telle instruction de travail. «Une double cuve de 300 livres remplie d’eau qui se renverse sur un quai peut avoir des conséquences graves. Ça pourrait blesser une personne, l’eau pourrait se répandre sur la voie, arrêter le service… On met beaucoup l’accent sur la santé-sécurité au travail et la rigueur dans nos façons de faire.»
Une formule gagnante
Mouarad et Vasile apprennent beaucoup de leur immersion dans le métro. Ils ont été témoins des aspects positifs et négatifs du métier. Johanne ajoute son grain de sel: «Ils sont sur la première ligne et en plus du métier, ils doivent savoir comment agir en cas d’urgence.» Malgré cela, nos stagiaires souhaitent de tout cœur être recrutés par la STM. Le mot de la fin? Luc apprécie le côté humain de cette expérience, et la fierté qu’il retire à la fin des stages. Johanne indique que le fait d’accueillir des stagiaires permet de «transmettre nos valeurs à la relève, dont celle du travail bien fait, dans un cadre sécuritaire. Si on les embauche, ils sont déjà aptes à travailler, c’est donc une formule gagnante.»
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