Il y a une dizaine d’années, Robert-Francis Turmel, inspecteur à la Sûreté et contrôle, a réalisé un vieux rêve d’enfance en s’inscrivant à des cours de batterie. Baguettes en mains, un pied sur la pédale du bass drum et l’autre sur celle du hi-hat, il s’est tout de suite senti dans son élément. Certains diront que la mi-trentaine, c’est tard pour apprivoiser un premier instrument de musique… mais le troisième album que Françis vient de lancer avec son groupe de rock alternatif prouve tout le contraire!
Formé en 2010, Tracer Flare surprend par ses sonorités modernes et mélodieuses. «Notre influence est le rock britannique, de Joy Division à The Cure, explique le sympathique batteur. Avec des voix très lyriques, des percussions omniprésentes et des guitares ambiantes qui se mêlent aux claviers, on obtient des sonorités dont nous sommes très fiers. D’un album à l’autre, nous travaillons fort pour toujours évoluer et aller chercher une maturité dans notre musique.» Et ça s’entend sur l’album Sigh of Relief, lancé il y a quelques semaines par la formation.
Mais quel est le secret pour parvenir à percer sur la scène montréalaise? «Plus tu avances et gravis les échelons, plus tu dois t’associer aux bonnes personnes. Il faut s’exposer, faire beaucoup de spectacles et entretenir son réseau pour se faire connaître. C’est pourquoi j’invite les employés de la STM à visiter notre page Facebook, à consulter nos horaire de spectacles et à cliquer sur “J’aime”. Ça n’engage à rien, mais ça contribue énormément à l’essor du groupe.»
«La musique, c’est de l’énergie qui tourne, confie enfin Françis. Tu offres une vision et de l’émotion, et tu espères que le public t’en redonnera à son tour. Quand c’est circulaire comme ça, tout peut arriver sur scène, et c’est là que la magie s’opère.»
Tracer Flare sera en spectacle le samedi 4 octobre en soirée, à la salle Casa Del Popolo (4873 Boulevard Saint-Laurent, Montréal). C’est à ne pas manquer!
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