« Un matin de cette fin d’été, je prends le bus comme à l’habitude pour me rendre au travail. En montant à bord, je vois tout de suite un changement: nouvelle console, nouveau combiné radio, afficheurs au plafond.

J’étais dans l’un des 25 bus où l’on a installé les équipements iBUS. Évidemment, ils n’étaient pas encore en fonction, mais ça m’a permis de discuter avec le chauffeur de l’état d’avancement de ce projet qui modifiera profondément l’expérience des clients.

On pourrait dire la même chose d’EXTRA, qui permettra de gérer en temps réel les déplacements en transport adapté. Imaginez: les voyageurs pourront connaître l’heure réelle du passage de leur bus ou taxi. Et ce n’est pas de la science-fiction, ça s’en vient pour vrai!

Toujours à bord, en regardant les clients passer leur carte OPUS sur le lecteur, je me suis fait la réflexion qu’OPUS en ligne permettra aux clients, dès la première moitié de 2015, de charger des titres de transport sur leur carte OPUS dans le confort de leur foyer. On entre vraiment dans l’ère du transport intelligent… et pas mal plaisant.

Comme tous les matins, j’ai vu beaucoup de passagers descendre du bus pour ensuite se diriger vers une station de métro. C’est pour eux que, de près ou de loin, on travaille fort pour faire arriver AZUR. D’ailleurs, on a fait plus de 50 essais sur le prototype pendant l’été: le freinage, la ventilation, le système de communication et bien d’autres, ont été testés dans toutes sortes de conditions. Ça avance!

Arrivé à destination, je me suis dit que dans un futur pas si lointain, c’est peut-être dans un bus électrique à recharge rapide que je monterai. En effet, la mouture montréalaise du projet Cité mobilité, que nous menons avec NovaBus, prend forme. On vise toujours la mise en service de trois véhicules Nova LFSe 100% électriques, et ce, au début 2016 pour des essais hors service.

Je le dis souvent: on va voir plus de changements au cours des cinq prochaines années que ce que j’ai moi-même vécu en 30 ans à la STM. À preuve : quand je suis arrivé dans l’entreprise en 1984, on disait déjà de l’Usine Crémazie qu’elle était désuète.

Et bien ça y est, l’usine temporaire a été choisie et la préparation des plans et devis est en cours, à la fois pour l’usine temporaire et pour le nouveau complexe. Les travaux devraient débuter en 2015. Je sais que les installations dans l’usine actuelle ne sont pas optimales et que ce n’est pas facile pour les employés. Mais ne lâchez pas, le meilleur s’en vient.
C’est toute une coïncidence si je vous parle de ces changements alors que l’En Commun que vous tenez entre vos mains – ou que vous lisez à l’écran – est maintenant offert en version web et peut même être consulté sur une tablette.

Comme quoi les temps changent vraiment, et vite! Je vous souhaite un automne stimulant… »

– Carl Desrosiers