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Les acheteurs de la STM

 

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Carolina Cabrera, Annie Brossoit, Stéphane Landry, Marc-Gérard Édouard, Bertrand Lachance, Gilberto Paez, Caroline Lacasse et Sonia Dion.

 

Les huit acheteurs de la Chaîne d’approvisionnement placent plus de 16 000 commandes annuellement pour répondre aux besoins de l’entreprise. Les commandes concernent principalement la machinerie, mais aussi les articles en inventaire dans les magasins de la STM pour l’entretien des bâtiments, des bus, des véhicules de service et des voitures de métro.

Le défi des acheteurs est de parvenir à faire toutes ces acquisitions en répondant aux besoins des utilisateurs, dans les meilleurs délais et au meilleur coût possible, en conformité avec les lois et règlements de la STM. La maîtrise de ces aspects, de même qu’une connaissance approfondie des marchés, sont essentiels.

Les défis du métier
Pour Gilberto Paez, acheteur pour l’Entretien du matériel roulant, l’approvisionnement est un défi à cause de l’âge des voitures. «Les entreprises européennes qui fournissaient les composantes électroniques des MR-63 n’existent plus aujourd’hui ou ont abandonné depuis longtemps leur ligne de production», explique-t-il. Il faut donc trouver des pièces équivalentes avec l’aide de l’Ingénierie qui fournit les exigences du côté technique, parfois avec des croquis à l’appui. «On se tourne maintenant vers la France. Ça prend parfois beaucoup de recherche.

«Récemment, nous avons dû remplacer des diffuseurs de lumière pour les MR-63, des pièces discontinuées. Un premier fournisseur a présenté une soumission de 100 000 $. On trouvait ça très cher, en sachant que les voitures allaient disparaître bientôt. Avec l’Ingénierie, nous avons pu faire des tests sur des échantillons et finalement trouver un substitut pour 80 000 $ de moins!»

Un service attentionné
Pour mieux servir leurs clients, les acheteurs sont physiquement situés près des magasins principaux. Cette proximité leur permet de cibler des opportunités d’amélioration en étant en contact direct avec les clients. «J’aime beaucoup le contact avec les gens du terrain, affirme Sonia Dion. On a des interactions tous les jours avec différentes personnes, des techniciens, des contremaîtres, des fournisseurs… Ça prend beaucoup d’entregent pour être acheteur et avoir du respect envers les gens. Il faut aussi être disponible pour répondre dans un court délai et fournir les pièces rapidement, parfois en mode urgence, par exemple quand un bus tombe en panne.»

Gilberto Paez, pour sa part, est conscient de l’importance de son rôle dans la bonne marche des opérations. Il affirme qu’il y a du plaisir à exercer ce métier. «C’est le fun. Et puis on rend les gens heureux», dit-il. Trouver la bonne pièce au bon moment et au meilleur coût possible, ça rend service et ça vaut son pesant d’or!

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EDILEXPERT
Les outils de travail des acheteurs ont évolué. Depuis janvier 2016, ils utilisent un canevas d’appel d’offres standardisé pour les biens et services. Pour mettre en œuvre ce canevas, la Chaîne d’approvisionnement a fait l’acquisition du système Edilexpert. L’avantage de cet outil est que toutes les clauses contractuelles sont comprises dans le document, évitant ainsi le risque de contradiction entre elles.

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