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Objet trouvé, affaire classée

En Commun  objets trouves  berri uqam

L’équipe des préposés : À droite Carolle Prince- Corbeil et Estelle Filiatreault. Absents de la photo André Desprès et Toufik Boukhalfa.

Parmi les locaux qui suscitent le plus de curiosité dans les dédales de la STM, il y a la voûte aux objets trouvés. Les paires de mitaines, téléphones cellulaires et sacs de toutes sortes oubliés ou égarés dans le bus et le métro s’y retrouvent après avoir été rapportés par des employés ou des clients consciencieux. Saviez-vous que depuis quelques semaines, la méthode pour inventorier et classer ces items hétéroclites a été grandement optimisée grâce à la magie de l’informatique?

En effet, l’équipe de quatre préposés au comptoir du Service à la clientèle, veillant à la gestion des objets trouvés à la station Berri-UQAM, dispose d’une nouvelle application informatique pour les aider dans leur travail; un système qui s’apparente à celui utilisé par le service d’urgence 911.

« Auparavant, nous faisions un tri des objets trouvés et nous les classions sur nos tablettes, mais nous n’avions pas d’inventaire précis, mis à part pour les portefeuilles, explique Linda Bertrand, gérante – Centre de service. Maintenant, tout est entré dans le nouveau système informatique, ce qui nous permet notamment d’obtenir des statistiques exactes, d’effectuer un suivi rigoureux et d’évaluer clairement notre charge de travail. »

Provenance de l’item par centre de transport ou métro, date, catégorie d’objet, couleur, marque, état, emplacement parmi l’inventaire… tout est saisi dans le logiciel afin d’assurer une gestion sans faille. Avec quelque 100 appels par jour de clients à la recherche d’objets perdus, cet outil améliore grandement les démarches de recherche et de récupération du matériel. « L’équipe dispose aussi de tablettes électroniques sur lesquels les clients doivent signer lorsqu’ils récupèrent un objet, ce qui permet de noter leurs coordonnées et de garder une trace de la remise.

« La méthode de travail a été bien reçue par les préposés, indique par ailleurs Linda Bertrand. Il y a eu une période d’adaptation, mais nous avons organisé un pilote afin qu’ils se familiarisent avec le logiciel et qu’ils puissent faire des recommandations, lesquelles ont permis d’apporter certaines améliorations à l’outil. »

La deuxième vie des objets trouvés
L’application informatique a aussi une utilité secondaire des plus pertinentes. Elle permet de faire le suivi de la deuxième vie des objets n’ayant pas été réclamés. Ainsi, un imperméable orphelin, par exemple, peut être envoyé à l’Accueil Bonneau après 21 jours passés au centre de service de Berri-UQAM. Une alerte signalera automatiquement ce délai aux préposés. Dorénavant, il sera donc possible de comptabiliser ces envois (les médicaments vers la pharmacie, les cartes et passeports vers le Service de police, les livres vers la bibliothèque, etc.). Bref, jamais les objets trouvés sur les réseaux de la STM n’auront été traités à ce point aux petits oignons!

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