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Pierre qui glisse

 

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Par son rôle de conseiller en gestion du changement, Mathieu Beaufort contribue à définir des façons d’accompagner et d’outiller les gestionnaires et les employés des secteurs concernés par l’implantation d’iBus, afin de limiter les impacts humains engendrés par ce changement. Mais quand il a quelques minutes à lui, ce qui occupe son esprit, ce sont les échos des exclamations des joueurs et des pierres qui s’entrechoquent sur la glace de curling.

Mathieu joue au curling depuis l’âge de huit ans. « C’est mon père qui m’a transmis cette passion, dit-il. Depuis, j’ai poursuivi mon développement en participant à de nombreuses compétitions, notamment aux Jeux du Québec, à des championnats provinciaux, à des matchs du World Curling Tour. J’y ai affronté des équipes de partout dans le monde, comme la Suède et la Suisse, ainsi que d’excellentes formations de l’Ontario et de l’ouest du Canada. »

Une équipe de curling est composée de quatre joueurs ayant chacun un rôle spécifique. « Ce que je préfère, c’est de jouer à titre de vice-capitaine. En plus de participer activement à la stratégie, ça me permet de faire un peu de tout : du brossage, des placements précis et des sorties de pierres en puissance. Chaque équipe a sa personnalité : certaines aiment jouer de façon défensive en frappant fort, en faisant des doubles sorties. D’autres joueront plus agressif, en faisant en sorte qu’il y ait beaucoup de pierres en jeu, par exemple. Mon équipe et moi, on aime sortir l’adversaire de sa zone de confort, et peu importe l’évolution du match, on n’abandonne jamais. »

Et que répond Mathieu à ceux qui disent que le curling est un sport de « pépère »? « Je les mets au défi de l’essayer! Le lendemain, je garantis qu’ils le sentiront dans les bras, les jambes et le bas du corps. C’est un sport qui sollicite des muscles qu’on utilise peu, c’est assez surprenant. »

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