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AZUR en essai en exploitation hors pointe

 

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L’opérateur Michel Mathieu était aux commandes d’AZUR lors de l’événement.

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Les clients étaient très curieux et n’ont pas manqué d’immortaliser le moment.

 

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Le 25 août, François Chamberland, directeur exécutif, Services techniques, et Christophe Lhomel, chef de groupe – Ingénierie mécanique au bureau de projet MPM-10, ont rencontré les médias pour leur expliquer les prochaines phases des essais de qualification du train AZUR. Ce jour-là, un jalon important était franchi : AZUR commençait ses essais en exploitation hors pointe.

Jusque-là, de nombreux essais avaient été réalisés : d’abord chez le fournisseur pour chacun des systèmes du train, puis à La Pocatière sur la piste d’essais de l’usine de Bombardier, et enfin à la STM. Ces derniers ont d’abord eu lieu la nuit : pas moins de 300 essais ont été réalisés! Ils se poursuivent maintenant en exploitation.

Le matin du 25 août, la station Henri-Bourassa fourmillait d’employés. Chacun jouait son rôle pour que la station soit impeccable, que l’accueil soit chaleureux, que le train arrive au bon moment afin que l’événement ait le succès qu’il a connu. Bravo à tous et à toutes : préposés à l’entretien, électriciens, gérant de station, changeur, chef de terminus, membres de l’équipe de mise en service et du bureau de projet MPM-10, équipe dédiée aux communications de l’événement et porte-paroles. Pour les dirigeants et dignitaires présents, comme pour les médias, tout s’est passé comme sur des roulettes. Chapeau!

Ils ont eu chaud!
Organiser un événement avec un train à l’essai en mode d’exploitation n’est pas une sinécure. Il faut s’insérer aux opérations et prendre soin de ne pas affecter l’offre de service. Or, la veille de l’événement et le vendredi le précédant, AZUR a eu quelques problématiques qui ont donné du fil à retordre aux équipes techniques du CBA. Normal, pour un train d’essai, direz-vous. Le hic, c’est que cette fois-là, même après avoir redémarré tous les systèmes, comme on le fait quand notre ordinateur personnel ne fonctionne plus, le train ne réussissait pas à retomber en mode normal d’opération. Les mécanismes de sécurité étaient enclenchés et le train ne repartait plus. À une journée de l’événement d’envergure qui se préparait, avouez qu’il y a de quoi avoir eu des sueurs froides!

Le problème a finalement été résolu. Heureusement, les ingénieurs du bureau de projet MPM-10 ont obtenu l’entière collaboration du CBA et de son fournisseur Ansaldo.  Ce qu’il faut retenir de cette histoire? Toutes les équipes impliquées dans les essais travaillent d’arrache-pied pour trouver des solutions lorsque des problèmes surgissent. Nous avons des mécanismes de contournement qui font que nous pourrons déplacer le train si cela se reproduit. Les équipes de mise en service tant à la STM qu’au CBA sont des experts totalement dédiés à ce qu’ils font. On est entre bonnes mains.

La suite
L’étape suivante sera la marche à blanc prévue à la toute fin du programme de qualification. AZUR passera alors en mode simulation de service. Toujours sans laisser monter de passagers, il s’arrêtera en station, ouvrira ses portes, les refermera et repartira. Évidemment, on élaborera les communications nécessaires pour bien informer la clientèle. La marche à blanc, qui devrait durer cinq jours, est prévue en décembre. Il s’agit de la validation ultime avant la mise en service clientèle qui, selon l’échéancier du Consortium Bombardier Alstom (CBA), devrait avoir lieu à la fin de l’année 2015.

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