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La lumière sous terre

 

[Best_Wordpress_Gallery id= »37″ gal_title= »vol25-no16 – Relampage »]

Les ampoules et les fluorescents brulés dans nos stations de métro ont le don de se faire remarquer. Sans mauvais jeu de mots, cette luminosité manquante brille par son absence! À la STM, une équipe veille au remplacement cyclique de l’éclairage : une opération qu’on appelle «relampage» et qui est plus complexe qu’il n’y paraît.

  • Les systèmes d’éclairage utilisés en station sont constitués principalement :
  • d’ampoules de toutes sortes (des lampes au sodium au LED, en passant par quelques vieux systèmes au mercure toujours en place);
  • de «fixtures» (dans lesquelles sont fichés les ampoules et les
  • fluorescents);
  • et de ballasts, qui sont les dispositifs électriques principaux des lampes.

Il existe une multitude de versions de ces différentes composantes, et l’équipe d’Entretien spécialisé, une division du grand département d’Entretien sanitaire, les connait tous. «Le programme de relampage, planifié sur 3 ans, est conçu en fonction de la durée de vie estimée des ampoules et fluorescents, qui peut varier de 20 000 à 30 000 heures environ en moyenne, explique Josée Hébert, contremaître à l’Entretien spécialisé. Changer les ampoules brulées au cas par cas serait ingérable et très coûteux, alors on procède au remplacement station par station. Notre équipe est composée de six préposés spécialisés et de trois électriciens, et comme on peut s’imaginer, leur travail s’effectue en grande partie en hauteur».

Appareils et procédures
Les lampes des stations ne sont pas toutes faciles d’accès, au contraire. Fixtures situées au-dessus d’escaliers mécaniques, néons surplombant les voies du métro, luminaires perchés à 15 mètres de hauteur ; les cas de figure ne manquent pas. Pour s’y rendre, l’équipe dispose de plusieurs équipements spécialisés, dont des nacelles articulées de 4, 12 ou 14 mètres, des échafaudages à assembler (pouvant atteindre plus de 13 mètres) et même des perches télescopiques diélectriques d’une dizaine de mètres permettant de visser certains types de luminaires dans leur fixture.

«En raison des impératifs d’accessibilité, de sécurité et de fluidité en station, une partie de notre travail s’effectue de nuit, précise Josée Hébert. Nous devons aussi nous coordonner avec les autres équipes qui travaillent dans le réseau, en plus d’optimiser notre temps en organisant notre matériel à l’avance. Et tant qu’à monter en hauteur pour du relampage, nous en profitons souvent pour effectuer d’autres tâches d’entretien, comme le nettoyage de fenêtres ou de graffitis, par exemple.»

De plus, comme partout ailleurs à la STM, les considérations écologiques font partie intégrante du programme de relampage. C’est pourquoi chaque pièce retirée ayant atteint sa durée de vie est disposée de façon écologique. «Pour ce faire, nous faisons affaire avec des entreprises spécialisées en recyclage. Et quand une pièce est encore fonctionnelle, nous essayons, dans la mesure du possible, de la réutiliser ailleurs sur le réseau.»

«Je suis vraiment fier de l’apport de cette équipe, conclut pour sa part Jean-Marc Lafleur, surintendant – Entretien sanitaire à l’Exploitation des stations. En plus du travail qu’ils effectuent au quotidien, ce sont eux qui nettoient les stations après que des entrepreneurs y aient effectué des travaux de rénovation, par exemple. Prenez Beaubien : c’est l’équipe d’Entretien spécialisé qui s’est assurée que tout était prêt avant la réouverture pour la clientèle. Leur expertise est précieuse et ils n’hésitent jamais à travailler en collaboration avec les préposés des autres sections du réseau pour aider et améliorer l’expérience client.»

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