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La Sûreté et contrôle a 50 ans

 

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Jean Tucker

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Photo d’archives STM (1968)

Il y a 50 ans cette année, voyait le jour à la Commission de transport de Montréal le service de Protection, devenu ensuite Surveillance et maintenant Sûreté et contrôle. La vocation et l’organisation du travail au sein de l’équipe ont bien sûr changé, mais les valeurs profondes de ses employés demeurent les mêmes. Jean Tucker, fort de ses 32 années d’expérience, nous en parle.

Avant 1966, il existait un service dans l’entreprise communément appelé «Police du tramway», mais qui était structuré différemment. C’est en prévision de la mise en service du métro que la Commission a décidé de créer un service de constables spéciaux relatifs à la protection de ses biens et des clients.

Mis à part les métiers de cadres, Jean Tucker (photo du haut) a occupé pratiquement tous les postes à la Sûreté et contrôle depuis son embauche en 1984. Il y agit aujourd’hui à titre de répartiteur au centre opérationnel de la Sûreté et contrôle (COSC), situé dans la salle de contrôle du métro. Il n’était évidemment pas là en 1966, mais il en a tout de même beaucoup à raconter.

Selon lui, «le service, qui évolue au rythme de la STM, est le reflet de la société. La population change et la mentalité des gens se transforme avec les années. À la Sûreté et contrôle, nous devons nous adapter. La réalité et l’approche sur le terrain sont différentes, mais au final, le but est le même.

«Notre mission actuelle est de voir au contrôle des titres, au respect de la réglementation par l’émission de constats d’infraction et de venir en aide aux personnes en difficulté, tout en assurant la protection des clients et des employés, peu importe l’événement.»

Un autre aspect qui ne change pas, selon Jean Tucker, c’est la volonté profonde des membres de l’équipe. «Nous avons tous envie de performer, par fierté, car nous croyons fondamentalement en ce que nous faisons, confie-t-il.

«Nos outils ne sont plus les mêmes qu’il y a 30 ans, que l’on pense à notre formation de l’École nationale de police du Québec, nos équipements, le statut, les méthodes d’intervention ou nos mandats, qui ont changé avec le temps. Nous sommes conscients que nous exerçons un métier spécialisé qui, dans certaines circonstances, peut comporter des risques. Personne ne se lève le matin en se disant qu’il se fera blesser en intervenant dans des situations hors normes, mais nous sommes bien conscients de notre réalité professionnelle. Quand on fait appel à nous, c’est rarement parce que ça va bien, mais en dehors de ces situations, notre quotidien nous permet de servir la clientèle pour guider et rassurer, et ce, de concert avec les autres services pour la bonne marche du réseau.

«Au final, c’est la confiance, le respect et le professionnalisme qui sont les éléments clés pour la meilleure des réussites à la Sûreté et contrôle.»

 

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