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Les obligations vertes pour financer nos projets

 

Obligations vertes_vol27-no03_MIls sont de l’équipe qui a contribué à positionner nos projets comme admissibles au programme d’obligations vertes du gouvernement du Québec : Jean-François Plante (Budget et investissements), Laurent Bour (Budget et investissements), André Porlier (Planification stratégique et innovations) et Mohammed Chkikar (Secrétariat corporatif et Affaires juridiques). Absents de la photo : Anne Charland (traduction – Communications), Yanick Lépine (Budget et investissements), Michel Théorêt (Ingénierie) et Philippe Déry (Affaires publiques).

Il y a quelques jours, le gouvernement du Québec annonçait l’émission d’obligations vertes. Ce mode de financement nouveau fournira des fonds à des projets répondant à des critères précis de rendement environnemental. Bonne nouvelle, la STM en bénéficiera.

Depuis près d’un an, Jean-François Plante, gestionnaire – Trésorerie, budget et investissements s’entretient avec les gens du ministère des Finances du Québec. «Ils nous ont avisés que ce mode de financement serait mis de l’avant. On a identifié les projets admissibles et c’est le 13 février dernier qu’on a appris qu’une première émission de 500 M$ d’obligations vertes nous permettrait de financer des projets.» On parle principalement d’Azur, mais aussi de Réno-Systèmes, de Réno-Infrastructures et de nos acquisitions de bus.

Financement ou subvention?

Or, ces obligations représentent-elles de l’argent en plus de la part du gouvernement québécois? Nos projets sont pourtant déjà subventionnés!

«Non, pour la STM, cette opération de financement est identique à nos emprunts subventionnés habituels, et est réalisée au même coût, explique Jean-François. Seule particularité, lors de l’émission d’obligations vertes, le produit de l’emprunt doit obligatoirement servir à financer des projets répondant à des critères de développement durable.» Ces critères sont émis par le Comité consultatif sur les obligations vertes (CCOV) du ministère des Finances. C’est ce même CCOV qui évalue et choisit les programmes susceptibles de profiter de cette nouvelle source de financement.

Les obligations sont donc émises par le gouvernement du Québec. Les investisseurs sont des corporations ayant des préoccupations environnementales ou étant signataires des principes d’investissement responsable des Nations Unies.

Des démonstrations à faire

Le programme d’obligations vertes nous demande une reddition de comptes annuelle. Ainsi, la STM devra montrer comment l’argent versé a été utilisé et surtout, quels sont les bénéfices environnementaux. «On s’y connaît déjà dans ce type de présentation, dit Jean-François. L’équipe d’André Porlier, au Développement durable (Planification stratégique et innovations), possède cette expertise. Leur apport est important pour cette partie.»

En 2018, le gouvernement du Québec fera une seconde émission d’obligations vertes. C’est certain, nous serons encore au rendez-vous!

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