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Le karaté, une passion qui mène loin

 

Bien que tirant ses origines d’Okinawa, petite île située entre le Japon et la Chine, le karaté rassemble de nombreux adeptes à travers le monde. Pour Hachemi Adrar, opérateur de métro à sa 8e année à la STM, cette passion lui a été transmise par son frère aîné, durant sa jeunesse en Algérie. Il a poursuivi son apprentissage du karaté en France, puis ici au Québec, et possède actuellement le grade de ceinture noire nidan.

«Le karaté est plus qu’un sport, c’est une discipline qui touche à la fois le côté physique et l’aspect spirituel, explique Hachemi. Le respect de l’autre y est primordial. On n’agresse pas l’adversaire, on se défend contre lui. Et puis, on n’a jamais fini d’apprendre et de progresser.»

En 2015, alors qu’il était encore chauffeur de bus, Hachemi s’est surpassé lors du championnat canadien de karaté. Il y a remporté la 1re place en kata (mouvements) et la 3e en kumite (combat traditionnel) dans sa catégorie. Encore aujourd’hui, il s’entraîne quatre fois par semaine et se rend régulièrement au dojo (club) de l’Île-des-Sœurs. «Même s’il y a une tempête de neige, je vais m’y entraîner! Quand je suis là-bas, je déconnecte complètement.»

Hachemi a une autre bonne raison de poursuivre le karaté : son fils de 13 ans, Lounis, qui le pratique depuis 8 ans! En mai dernier, ils ont participé ensemble au championnat canadien. Hachemi a terminé 3e en kata par équipe, tandis que son fils a décroché la 3e place en kata et en kumite dans sa catégorie, ce qui lui a permis de se qualifier pour le championnat mondial disputé en Irlande en août dernier. «En avril, je vais me rendre avec lui au Japon pour suivre un entraînement intensif de karaté. Ce sera notre premier séjour là-bas!», conclut Hachemi.

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