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Le bye-bye de Laurent Miville

 

Après plus de 34 années de loyaux services, Laurent Miville prend une retraite bien méritée pour se consacrer à sa passion: les arts.

Laurent termine sa carrière à titre de secrétaire de direction pour l’Exploitation des stations. Il a été le premier homme à occuper ces fonctions à la STM. Que de chemin parcouru depuis sa première journée en 1985!

«J’ai connu l’époque de la dactylo manuelle et électrique, je me souviens encore de la marque: Olivetti. On avait une machine à écrire par secteur, sur une table à roulettes, et on devait se la prêter. Puis, vint l’arrivée du télécopieur, le fameux ‘fax’ où le papier restait toujours coincé dans l’appareil! J’ai aussi connu les ordinateurs à disquettes molles et à disquettes dures. Aujourd’hui, tout va tellement plus vite.

«Revenons en arrière: quand mon patron me donnait une lettre manuscrite, je devais la taper à la dactylo et l’envoyer par le courrier. Le destinataire en prenait connaissance et me répondait par lettre quelques jours plus tard. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus rapide mais plus stressant; on fait parvenir un courriel et le téléphone sonne en même temps (sans oublier les textos!). Justement, à la retraite, je ne vais plus traiter de courriels, c’est fini! Je vais me consacrer à la création, c’était d’ailleurs ma matière préférée à l’école.»

C’est donc un retour aux sources pour Laurent, qui compte bien toucher à tout : peinture, mobiles en laine feutrée et fleuristerie. «Je vais profiter de la vie, tout simplement!»

«En terminant, je ne peux passer sous silence une histoire cocasse vécue il y a quelque temps en lien avec mon numéro de matricule, le 17641. J’ai appelé au SAU (Service aux utilisateurs) et l’employé au bout du fil était convaincu que je lui donnais le numéro STI de mon ordinateur au lieu de mon matricule… Je dois commencer à être un dinosaure!»

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