La STM compte des dizaines de lieux de travail, répartis aux quatre coins de Montréal. Certains se sont vidés de leurs employés dès l’annonce du confinement, tandis que d’autres n’ont jamais cessé leurs activités. Tous ont cependant un point en commun: ils ont été visités, étudiés et adaptés par le Comité de retour progressif au travail de la STM, mis sur pied à la mi-avril afin d’établir une stratégie de retour au travail progressif pour tous les employés, dans un environnement sécuritaire et cohérent en contexte de pandémie.
«Nous avons effectué un véritable état des lieux à la STM», dit Josée Gagnon, membre du comité de coordination et chef de division – Risques d’affaires, contrôle et amélioration continue. «Lors de cette analyse, chaque intervenant du comité devait rendre compte de tous les espaces dans son secteur, tels que les salles de réunion, les espaces repas, les espaces bureaux et les vestiaires, sans oublier les roulottes de chantier. De là, on a compilé plus de 900 actions qui devaient être entreprises pour rendre les lieux parfaitement sécuritaires: de l’affichage dans la plupart des cas, mais aussi des réaménagements, priorisés selon leur urgence.»
Quand la machine ne s’arrête pas…
S’il y a un secteur qui n’a pas fermé ses portes durant la pandémie, c’est bien celui de l’entretien des bus. Bien au contraire, on y a augmenté la cadence en raison des nouvelles normes de nettoyage mises en place pour faire face au virus. «Quand tout est au ralenti, tu peux prendre un peu de recul. Nous, la machine continuait à rouler à fond!», lance Christian Langlois, surintendant à l’entretien au CT Anjou et membre du comité.
«Il a fallu réagir rapidement pour régler les problèmes et rassurer les employés. Un groupe paritaire a été créé afin d’effectuer la tournée de tous les bâtiments du Réseau des bus. À chaque fois qu’on se présentait dans un atelier, le surintendant nous attendait avec un employé, et on refaisait la journée de travail de ce dernier, de son entrée à sa sortie. On s’assurait ainsi que tous les lieux respectent les règles de distanciation sociale. Ce que je retiens le plus de cette démarche, c’est que tout le monde s’est entraidé: l’exploitation, l’entretien, EDI, l’ingénierie, l’équipe SST… Ça démontre que lorsque vient le temps de régler un problème commun, les employés mettent de côté leurs différences et avancent ensemble.»
- Christian Langlois, surintendant à l’entretien au CT Anjou
…Et quand la machine stoppe complètement
À la mi-mars, l’UCMU demandait la suspension de la perception dans les bus et les loges des stations de métro. Cela impactait directement la Gestion opérationnelle des revenus clients, mieux connue sous le nom de la Caisse. Ce temps d’arrêt était l’occasion pour la division de mettre en place plusieurs solutions afin d’accueillir à nouveau les employés et la clientèle du comptoir de ventes en lot.
«L’arrivée du virus a chamboulé les opérations à la Caisse», confirme Alexandre Masse, chef de section – Traitement des recettes. «C’est un environnement de travail très clos, avec des processus de contrôle extrêmement rigoureux. Les agents de secteur doivent régulièrement intervenir auprès des commis, ce qui implique une proximité physique. Dès l’arrêt du traitement des recettes, nous avons cherché des solutions à ce problème. Par exemple, chaque agent de secteur aura désormais son chariot muni d’une cloison transparente, ce qui permettra des échanges sécuritaires pour les deux parties.»
«Le Comité de retour progressif au travail nous a permis d’aller plus loin dans notre démarche d’amélioration. J’ai reçu un soutien exceptionnel de tous, des gestionnaires au syndicat 2850 en passant par l’équipe SST. Sur le plan personnel, être membre du comité m’a permis de me créer un solide réseau de contacts, puisque je suis entré en poste à la Caisse en… février dernier!»
Alexandre Masse, chef de section – Traitement des recettes
Et ce n’est qu’un début!
Ces exemples ne sont que la pointe de l’iceberg. Partout dans l’entreprise, des membres du comité continuent de travailler d’arrache-pied afin de s’assurer que tous les lieux de travail de la STM soient sécuritaires au retour des employés présentement en confinement.
Parmi les autres initiatives mise en place avec la contribution du comité des spécialistes, il y a la «Boite à outils» à l’intention des gestionnaires, où on recense les diverses affiches et pastilles mises à leur disposition ainsi que leur mode d’emploi; le Guide de prévention SST COVID-19; l’acquisition et la distribution des EPI et produits sanitaires; etc. D’autres ressources, comme des capsules vidéo, seront développées dans les semaines à venir.
La liste des membres du Comité de retour progressif au travail de la STM démontre bien l’aspect multidisciplinaire et transversal de l’équipe, mobilisant l’expertise de chacun vers un objectif commun.
Comité des intervenants
- Bus entretien: Christian Langlois
- Bus exploitation aires communes: Jean-Guy Boileau
- Bus exploitation carreau et commis divisionnaires: Josée Tremblay
- Bus exploitation Beaver Hall: Patrick Plamondon
- Métro entretien (EÉF, EMR, EDI): Jean-Marc Lemieux
- Métro exploitation/entretien stations/Sureté Contrôle: Brigitte Guay
- Ingénierie: Riccardo Di Marco
- Projets majeurs: Guylaine Di Tomaso
- Secteur corporatif: Josée Gagnon
- Transport adapté: Alain Rochon
- Caisse: Alexandre Masse
- Approvisionnement: Mai-Khanh Nguyen
Comité des spécialistes
- Aménagement: Marie-Claude Pitre
- Approvisionnement: Stéphane Chayer
- Communications: Magalie Paré
- Entretien: Jean-Marc Lemieux
- Ingénierie: Jean-Pascal Dionne
- Ressources humaines: Julie Gendron
- Santé sécurité au travail: N. Besnier, H. Racine, F. Sauvé
- Technologies de l’information: Charles Nguyen Truong
- Lien avec l’UCMU: Line Boucher
- Haute direction: Nancy Fréchette
Autres exemples de signalisation en lieu de travail (PR Beaugrand)
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