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Bonjour, je m’appelle Rachida Agharbi

 

Née en Belgique de parents marocains, Rachida Agharbi est arrivée au Québec il y a sept ans. Après avoir œuvré dans le domaine de l’aéronautique, elle a obtenu cet été un poste de rembourreuse à la STM. « J’ai quitté le domaine de l’aéronautique car je recherchais quelque chose de plus stable. Ce que j’aime beaucoup ici, c’est que lorsqu’une tâche t’est confiée, tu la réalises du début à la fin. Dans l’aéronautique, c’était davantage du travail à la chaîne, et je voyais rarement le produit fini. Ici, chaque projet est un peu comme mon bébé. »

Lorsqu’on pense au rembourrage, on pense surtout à l’action de rembourrer un siège ou un meuble. Mais dans les faits, le métier de rembourreur est beaucoup plus varié. « À la STM, je suis appelée à travailler tout ce qui est cousu ou qui recouvre quelque chose : des sièges, bien sûr, mais aussi des pochettes, des coussins, des sacs, des sangles d’appui dans les bus, des velcros… On fait même la réparation des soufflets (accordéons) dans les bus articulés! Il nous arrive également de réaliser de menus travaux pour des collègues, comme allonger des gants en cuir pour plus de protection. »

Bref, le métier de rembourreur est beaucoup plus varié qu’on ne le croit. C’est aussi un métier de plus en plus ouvert aux femmes : « Historiquement, c’était un métier d’hommes; maintenant, les femmes sont beaucoup plus nombreuses à le pratiquer. Les outils ont évolué et la force physique joue un rôle moins important qu’auparavant », conclut Rachida, qui aime bien faire de grandes randonnées dans ses temps libres.

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