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L’Entretien… avec Jean-Marc Lafleur

 

Voilà maintenant 35 ans que Jean-Marc Lafleur travaille à la STM. Si l’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour notre estimé collègue, le moment est bien choisi pour lui rendre hommage et revivre quelques pans de sa carrière.

« J’ai appliqué à la STCUM dès 1982. À l’époque, on vivait une crise économique et c’était difficile de se trouver un emploi. J’avais créé ma propre entreprise d’entretien sanitaire en 1980, mais je cherchais davantage de stabilité. Et puis, plus jeune dans l’Est de Montréal, j’aimais me promener en bus sur la rue Hochelaga ou la rue Notre-Dame, même si on ne voyait pas grand-chose à cause de la fumée des raffineries… »

C’est finalement en 1987 que Jean-Marc reçoit l’appel de la STCUM. « M. Bertrand Royer, que je ne remercierai jamais assez, m’a expliqué qu’il n’y avait pas d’embauche à l’entretien sanitaire, mais qu’il était possible de devenir chauffeur de bus. J’ai donc été chauffeur, puis changeur (agent de station) durant une dizaine d’années. Par la suite, je suis devenu gérant de stations. Pour me démarquer des autres candidats, j’avais suggéré certaines idées, comme inscrire la prochaine station de correspondance au-dessus des enseignes directionnelles. »

L’Entretien sanitaire métro

Après deux années et demie comme gérant de stations, Jean-Marc entre à l’Entretien des infrastructures (EDI). Finalement, en février 2007, il devient surintendant à l’Entretien sanitaire métro. « J’ai occupé ce poste jusqu’en 2020, alors qu’on me confiait le poste d’inspection et de valorisation des stations. Je n’ai plus le volet gestion ni les urgences, mais je fais la tournée des installations et je m’occupe des ententes avec les arrondissements pour l’embellissement des abords des stations.

« J’ai toujours souhaité que mes employés bénéficient d’un équipement adéquat. À mon arrivée comme surintendant, nous avions un parc réduit de récureurs-aspirateurs, qu’on devait déplacer à bord des trains, ce qui nous faisait perdre beaucoup de temps. Mes supérieurs ont autorisé l’achat d’une centaine de récureurs-aspirateurs et des appareils à pression, ce qui a grandement amélioré notre productivité. Par la suite, nous avons fait l’acquisition de chariots pour nos employés, leur permettant d’avoir accès rapidement à leurs produits d’entretien.

« Une autre réalisation dont je suis très fier, c’est l’utilisation de produits écologiques. Non seulement cela nous permet d’éviter des rejets de produits toxiques, mais en plus, nous économisons des centaines de milliers de dollars puisque ces produits écologiques sont bien dosés et dilués dans l’eau. De plus, je ne peux passer sous silence la création de nos sections de soir, cinq contremaîtres qui viennent supporter et mobiliser les employés. Encore là, on a cru à nos idées et on nous a octroyé les ressources nécessaires pour y arriver.

« Une autre belle réalisation, c’est toute la révision des normes et critères de conception (NCC) avec nos collègues de l’Architecture, avec l’ajout de rigoles le long des escaliers fixes et l’addition ou l’agrandissement de grilles de captation aux entrées des édicules, permettant à l’eau de s’écouler. Sans oublier, avec nos collègues de l’Ingénierie et de la Formation, la révision et l’implantation des instructions de travail, qui font en sorte que les interventions en station sont bien structurées et coordonnées tout au long de la semaine.

« Bref, des réalisations qui se sont faites au fil du temps, qui ont demandé de la rigueur et beaucoup de persévérance de la part de mes précieux contremaîtres, mais qui nous ont rendus très fiers. »

Merci!

Loin de prendre tout le crédit pour ces réalisations, Jean-Marc tient à remercier tous ses collègues et supérieurs qui l’ont accompagné durant toutes ces années. « On a souligné mes 35 ans à la STM, mais ma véritable fête, c’est d’avoir travaillé tout ce temps dans l’entreprise, de m’avoir fait confiance afin d’instaurer toutes ces réalisations. Un jour, lors d’une conversation, Serge Dupont me confia ces mots : clarté, simplicité et efficacité. J’ai gardé ce mantra qui collait bien à ma façon de faire.

« J’ai toujours voulu valoriser le travail des préposés à l’entretien sanitaire. C’est, avec l’agent de station, le premier contact avec la clientèle du métro. C’est un travail difficile, 24 heures par jour, qui n’est pas à la portée de tous. C’est important qu’il soit reconnu. Nos 200 préposés à l’entretien sanitaire, ce sont les abeilles du métro! »

Un grand merci à toi aussi, Jean-Marc!

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