«La nécessité est la mère de l’invention», disait le philosophe Platon. Celui-ci n’a peut-être jamais pris le bus, mais il aurait certainement apprécié l’application de son principe au projet réalisé cet été au CT Legendre.
Le ravitaillement des bus est une étape primordiale dans la livraison de notre service. Par ravitaillement, on parle bien entendu de l’ajout de carburant (biodiésel), mais aussi de lave-vitre, d’antigel, d’huile à moteur et d’urée (pour le système anti-pollution du moteur). Cela inclut également le ravitaillement des boîtes de perception: il faut vider la tirelire de son contenu et remplir le distributeur de cartes magnétiques. Enfin, on en profite pour balayer l’intérieur du bus et laver l’extérieur du véhicule.
Au CT Legendre, ceci s’effectue normalement du côté ouest du bâtiment, dans trois allées aménagées à cette fin (dont deux munies de laveurs automatiques). Mais voilà, d’importants travaux de voirie devaient être menés à cet endroit, bloquant les allées de ravitaillement durant tout l’été. Que faire? C’est au contremaître Robert Gagné et à toute son équipe qu’a été confié le mandat de trouver une alternative pour ravitailler les bus.
Un «Tempo» géant
La solution retenue? Aménager une aire de ravitaillement temporaire du côté est du bâtiment! L’installation, avec son abri «Tempo» de 75 pieds (23 m) de longueur par 25 pieds (8 m) de largeur, répond à toutes les normes de sécurité. Le lavage des bus, pour sa part, s’effectue toujours à l’intérieur du bâtiment, grâce à un nouveau dispositif qui sera conservé à la fin des travaux.
En tout, le ravitaillement complet d’un bus ne prend qu’une dizaine de minutes. Ce n’est pas encore la Formule 1, mais c’est mieux qu’au garage du coin!
La saviez-vous? Pas moins de 180 bus sont ravitaillés quotidiennement au CT Legendre. La quantité de carburant écoulée par jour équivaut à environ 30 000 litres.
Une partie de l’équipe de ravitaillement du CT Legendre. À l’arrière: Robert Gagné (contremaître), Felipe Silva, Christian Langlois (surintendant), Pierre Létourneau, Carlos Morales et Jorge Hoyos Inga. À l’avant: Charles Rousseau, Carina Vietri, Fred Zola et Jean-Guy Durelle.
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