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Prendre le bus ou le métro, ça s’apprend!

 

Prendre le bus ou le métro, ce n’est pas bien compliqué, direz-vous. Il faut toutefois apprendre une foule de petits gestes, qui ne sont pas toujours les mêmes d’une ville à l’autre.

Prenons l’exemple de la perception à bord des bus. À Montréal, les voyageurs paient en entrant dans le véhicule, et ce, depuis 1905. Mais ailleurs dans le monde, ce n’est pas toujours le cas! Dans certains pays, en Ukraine notamment, les clients qui montent dans le bus vont d’abord s’asseoir, puis font parvenir leur argent au chauffeur… en le faisant passer d’une personne à l’autre, comme on fait ici au Stade olympique en s’achetant une bière ou un hot-dog! Et s’il y a de la monnaie, elle revient de la même façon, en sens inverse…

Le cas de Boscoville

Situé à Rivière-des-Prairies, Boscoville est un centre de services sociaux pour la jeunesse qui accueille plusieurs nouveaux arrivants. Ceux-ci ont parfois besoin d’utiliser le transport en commun, au même titre que n’importe quel autre usager. Mais cela n’est pas si simple, comme nous le raconte Réjean Longpré, préventionniste à la Sûreté et contrôle: «Nous avons constaté que les nouveaux arrivants ne validaient pas leur titre à bord des bus, ce qui leur causait ensuite des problèmes sur notre réseau. Or, ce centre reçoit de nouvelles personnes tous les jours, ce qui fait en sorte qu’il est difficile d’informer tout le monde correctement par le biais de nos chauffeurs sur le terrain, ou de notre équipe via des rencontres de sensibilisation.»

L’équipe Sûreté et contrôle a donc demandé à l’équipe Communications et image de marque de développer une affiche et un dépliant pour aider les nouveaux arrivants à y voir plus clair. Ce travail a été effectué par Kloé Marchand, conseillère – Communications, et Pascal Desmeules, infographiste, en étroite collaboration avec des représentants de Sûreté et contrôle ainsi que des clients de Boscoville. Ensemble, ils ont réussi à représenter en seulement six images les grandes étapes d’un déplacement, avec le moins de mots possible puisque certains nouveaux arrivants ne parlent ni le français ni l’anglais.

Espérons que le matériel produit pour les clients de Boscoville servira également à d’autres clientèles qui ont les mêmes enjeux de compréhension de notre réseau.

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