L’équipe de Transgesco: Marie-Christine Sarrazin, Caroline Frenette, Christiane Dubé, Michel Lafrance, Manuel Lopez, Sophie Daigle,
Alessandra Cocchiararo, David Palencia et Charles Fournier.
Filiale commerciale de la STM, Transgesco a pour objectif d’augmenter les revenus commerciaux de l’entreprise en capitalisant sur la force de l’achalandage et les actifs de la STM, tout en participant à l’amélioration de l’expérience client.
La contribution de Transgesco prend plusieurs formes: nouveaux abribus, affichage publicitaire, commerces dans le métro, écrans Métrovision, journal gratuit Métro… Ces dernières années, elle a pris un nouvel élan avec le développement du réseau cellulaire dans le métro, la création de la Boutique STM et, plus récemment, l’annonce de la construction du Complexe immobilier Frontenac. De grands projets gérés par une petite équipe de neuf personnes, sous la direction de Michel Lafrance, directeur exécutif – Expérience client et activités commerciales, et de Manuel Lopez, directeur – Opérations et projets commerciaux.
«En tant que filiale commerciale de la STM, nous ciblons et développons différentes formes de partenariats avec des entreprises du secteur privé. Mais au-delà de l’argent, c’est l’amélioration de l’expérience client qui nous intéresse», précise Michel Lafrance. «Le développement du réseau cellulaire dans le métro en est un bon exemple: le privé investit plus de 50 M$ dans des biens publics. Tout le monde y gagne», ajoute Manuel Lopez.
Un premier projet immobilier
Annoncé en avril, le projet du Complexe immobilier Frontenac a de quoi impressionner. Développé en partenariat avec la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), il prévoit d’ici 2021 le remplacement d’un terrain de stationnement appartenant à la STM par 298 unités d’habitation, dont 60 unités de logements sociaux et 109 unités de condo abordables accréditées Accès Condos, ainsi qu’un espace à bureaux, le tout à proximité du métro. «Ce qu’on veut, c’est contribuer à freiner l’exode en banlieue des Montréalais. C’est un beau projet qui densifiera un quartier qui a manqué d’amour au fil des ans», note Michel Lafrance.
Et la Boutique STM?
N’oublions pas la Boutique STM, lancée officiellement au début de 2017. «Les ventes ont été très bonnes cette première année. Ici encore, c’est le privé qui prend tous les risques: la vaste majorité des quelque 400 articles sont fabriqués ici même à Montréal, et les clients achètent de partout à travers le monde. La prochaine étape sera la vente de produits vintage, notamment les anciennes enseignes des stations de métro. C’est compliqué car il faut récupérer les produits, les nettoyer, les photographier, les entreposer et évaluer leur prix», confie Manuel Lopez.
En tout et pour tout, Transgesco a remis plus de 350 M$ en bénéfices à la STM depuis sa création en 2003. «La principale raison de notre succès, c’est que la STM est appréciée de la clientèle. Notre image de marque nous ouvre des portes. Les entreprises veulent s’associer à nous, car nous leur offrons un fort achalandage. Nous cherchons toujours de nouvelles façons de réaliser notre mission, alors nous sommes ouverts aux suggestions», conclut Manuel Lopez.
Partager