René Demers et Yves Gaudet, électroniciens en télécommunication dans l’équipe d’Entretien des équipements fixes, cumulent plusieurs années d’expérience. Ils sont chargés notamment de l’entretien des serveurs du métro, de la vidéo (écrans de surveillance) et de la téléphonie. La télétransmission est la porte d’entrée de ces divers systèmes et son rôle est crucial dans la bonne marche des opérations.

La télétransmission compte 19 employés et on peut qualifier le secteur de névralgique. Normal, puisque les systèmes informatiques entretenus par nos experts sont directement reliés à la commande centralisée. Les alarmes qui apparaissent sur les consoles de gestion sont donc surveillées de près. Et certaines alarmes sont plus alarmantes que d’autres.

Le jour de l’entrevue, à notre arrivée, René et Yves étaient rivés à l’écran, avec d’autres collègues, afin de trouver la cause de la défaillance d’un routeur, le TT-21. Leur expérience leur permet généralement de détecter l’origine des problèmes mais ce jour-là, l’Ingénierie est venue en renfort. Cet incident permet de souligner le travail d’équipe accompli avec des collègues d’autres secteurs. Ainsi, les compétences des collègues des TI, par exemple, peuvent être de précieuses sources d’information. Leurs connaissances se développent donc à partir de ce compagnonnage. « On apprend deux ou trois nouvelles choses par jour! », nous disent-ils.

Une journée typique
René et Yves ne font pas que surveiller les alarmes, ils procèdent aussi à l’entretien préventif en vérifiant tous les systèmes dont ils sont responsables, comme l’état des caméras de surveillance dans le métro, à partir de procédures écrites et non écrites. Ils peuvent également recevoir des requêtes de sections conjointes pour réparer des équipements défectueux. Il arrive aussi que l’un des partenaires, la salle de contrôle du métro, les oblige à mettre leurs activités de côté et intervenir sur place, d’urgence.

De façon générale, que ce soit pour l’entretien préventif ou curatif, la rigueur est de mise dans leur métier. « On doit être en mesure de poser le bon diagnostic et pour ça, il y a des étapes à valider au préalable. Avec les années, on a appris à intervenir au bon endroit et au bon moment. On se rend le plus loin possible avec le bagage qu’on a. »

Outre la rigueur, il faut de la persévérance et le souci du détail pour pratiquer ce métier, qui exige une grande diversité de connaissances. Des qualités qui contribuent à rendre le service fiable et constant et qui font toute la différence pour les clients qui utilisent le métro.