Au comptoir des Objets trouvés, à Berri-UQAM, on compte remettre encore plus d’objets à leurs propriétaires.
Pour y arriver, une prise d’inventaire efficace et un réseau de points de chute étendu ailleurs qu’au seul comptoir contribueront à atteindre cet objectif.
Déjà depuis 2014, un outil informatique performant permet d’inventorier chaque objet par catégorie et par lieu de cueillette, ce qui inclut les centres de transport et le secteur métro. On précise la date de remise de l’objet au comptoir et la personne venue le réclamer. Ainsi, de 16 % en 2013, le taux de remise des objets trouvés à leur propriétaire est passé à 23 % en 2014. Prochain objectif : permettre de retracer plus rapidement un objet trouvé.
« Un projet pilote est déjà en cours avec le centre de transport Legendre, explique Linda Bertrand, gérante du Centre de services. Lorsque des objets trouvés sont rapportés au carreau, un commis du centre répertorie cet objet sur réception. Ainsi, on est en mesure de le repérer avant qu’il ne parvienne à Berri-UQAM. »
En 2015, on espère étendre cette initiative à tous les centres de transport. Côté service client, on parle d’un gros plus. « Déjà, on a pu repérer un portefeuille perdu alors qu’il était encore à Legendre, dit Linda. Son propriétaire savait son objet en lieu sûr. On le lui a ensuite remis à notre comptoir de Berri-UQAM. »
Remercier le bon samaritain
Remettre un objet perdu rend son propriétaire inévitablement heureux. Mais le plaisir de rendre service est lui aussi fort agréable. C’est pourquoi on note aussi le nom de l’employé ayant trouvé l’objet en question. Lors de sa remise au propriétaire, on est alors en mesure d’informer cet employé que l’objet rapporté s’est rendu à bon port, et de le remercier pour son geste.
