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Certains sports sont plus impressionnants et intrigants que d’autres, et le « kitesurf » est certainement un de ceux-là. À l’aide de grands cerfs-volants à traction, le kitesurf permet à ses adeptes de glisser à vive allure sur l’eau ou la neige, sur des skis, une planche ou un surf. À la STM, nous avons un collègue qui est champion de ce sport, qu’il pratique depuis une dizaine d’années. Il s’appelle Éric Lapointe et il est machiniste dans l’équipe d’Usinage, à Crémazie.
L’adrénaline qu’Éric préfère, c’est celle qu’il ressent lorsqu’il fait du kitesurf sur les vagues de la côte de la Caroline du Nord, aux États-Unis. Toutefois, c’est sur la neige, en ski, qu’il est le plus sérieusement investi : «Je fais des compétitions durant tout l’hiver et je suis arrivé 6e au monde en février dernier au Wisconsin, contre des athlètes pas mal mieux équipés que moi», explique-t-il avec une passion évidente. Cet engagement lui a permis d’obtenir le soutien de compagnies comme Rossignol ainsi que KiteFix Canada, pour qui il est aussi porte-parole.
Bon joueur, Éric n’est pas avare de son expertise en kitesurf. Il aime améliorer ses techniques de glisse, perfectionner ses méthodes d’entretien de matériel et en faire profiter les autres passionnés de ce sport, même les équipes adverses! «J’ai montré plein de trucs à un membre d’une équipe américaine récemment, raconte-t-il. En faisant ça, je les incite à venir courser avec nous au Québec.»
Selon Éric, le kitesurf est une discipline sans égal, et plus accessible qu’il n’y paraît. D’ailleurs, le Québec y fait excellente figure en Amérique du Nord. «Lors de la compétition de février, nous étions cinq Québécois sur les dix finalistes!»
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