Quand le ciel se remplit de feux d’artifice multicolores et assourdissants, on retombe vite en enfance. C’est presque magique…
Pourtant, on se doute bien qu’en dessous, ce sont des artificiers bien réels qui orchestrent le spectacle. Parmi eux, il y a Richard Perreault, mécanicien de véhicules routiers lourds à l’Entretien majeur bus.
Être artificier lors de tels événements festifs, ce n’est pas toujours de tout repos. Les règles de sécurité strictes, la pluie de poussières chaudes qui retombe et endommage les vêtements, le bruit, le feu… «Ce que le monde ne voit pas des feux d’artifice, c’est ma passion, explique Richard. Les types de mortiers et de feux, les sortes de mèches et les techniques d’allumage, l’agencement des couleurs et des éclats, les vents dominants à basse et à haute altitude et autres caprices de la nature : il faut être artiste dans l’âme pour être artificier, car bien remplir le ciel, ça implique beaucoup de rythme et d’improvisation.»
L’équipe de Royal Pyrotechnie, avec laquelle Richard collabore durant ses weekends et ses congés, investit plusieurs dizaines d’heures de préparation pour concevoir et organiser des feux d’artifice qui, au final, dureront 10 ou 20 minutes, par exemple. Ils ont fait, entre autres, la Fête du Lac des Nations, le 50e de Ski Bromont, des célébrations de la Fête nationale, sans compter les noces et autres événements de différente envergure auxquels ils contribuent régulièrement. «C’est beaucoup d’organisation, mais quand j’entends les exclamations et les applaudissements des spectateurs durant mes finales, c’est ça, ma vraie récompense.»
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