Dans la nuit du 27 au 28 novembre, une centaine d’employés enthousiastes ont participé à l’essai de comptage d’AZUR, un procédé permettant de vérifier que les systèmes des nouveaux trains enregistrent bien leur charge réelle lorsque des personnes se déplacent d’une voiture à l’autre.
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Des bénévoles privilégiés — D’abord, AZUR a gagné le quai sous les applaudissements. Excités, les employés levaient les bras comme des groupies pour le photographier. On a réussi à les immobiliser le temps d’une photo de groupe, mais la fébrilité les a repris lorsqu’ils ont été invités à monter à bord des voitures. Au dou-dou-dou de la fermeture des portes, les «yahoo!» ont fusé : l’atmosphère était électrique. Sans partir vers la Voie lactée dans un vaisseau spatial, ceux-là s’en allaient traverser 28 stations de la ligne orange à bord d’AZUR pour la première fois!
Chacun avait sa raison d’y participer. «Il s’agit d’une soirée historique pour la STM, confie par exemple Tanios Morkos, estimateur à l’Entretien des infrastructures. C’est une expérience nouvelle pour moi, et sûrement unique dans ma carrière. Ce sera marquant pour les 40 prochaines années.»
1 à 5 à Sauvé, 5 à 10 à Crémazie… et ainsi de suite. Les bénévoles, répartis en équipe, ont tous entrepris leur voyage dans la deuxième voiture du train, mais, au fil des stations, on leur demandait de se déplacer dans la première voiture par groupes de cinq personnes. On l’aura compris, au bout du trajet, tous avaient déménagé dans la voiture de tête.
«Avec sa nouvelle suspension pneumatique, le train AZUR doit s’ajuster au poids des voyageurs pour obtenir la même précision de hauteur à quai, quelle que soit la charge mobile, explique Daniel Lamoureux, directeur du projet, responsable de l’intégration technique et opérationnelle au Bureau de projet MPM-10. Avec tous ces gens en même temps dans une même voiture, c’était aussi l’occasion de vérifier la ventilation dans le train, ainsi que la sonorisation des messages clients à bord.»
Un test de poids — Avant d’entreprendre leur périple nocturne, les bénévoles se sont retrouvés à la cafétéria de la Tour GR, transformée pour l’occasion en véritable centre pré-opérationnel. Inscription, répartition par équipes, numérotation de chacun, puis, pesée pour tous. On utilisait préalablement des sacs de sable dans les premiers tests, mais on aura compris qu’à cette nouvelle étape, il était plus aisé de travailler avec des personnes humaines qui, elles, ne restent pas immobiles comme des poches de sable!
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J’ai déjà eu la chance de monter dans AZUR, mais je trouve que ce soir, c’est tout un événement. J’aime le fait qu’il y ait tous ces gens, l’ambiance, leur participation à tous. J’aime être là ! – Carole Rozon, chef de terminus |
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Je voulais vivre cette expérience. On ne revivra jamais ça, un tel événement ! Quand on pense que les premières voitures, c’était il y a 50 ans ! – Martin Galarneau, préposé à l’entretien |
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À mon arrivée à la STM en 2006, j’ai participé à la visite du métro à Laval. L’événement d’aujourd’hui m’a rappelé ce moment, alors j’ai voulu vivre une autre expérience unique. Ces moments historiques sont en lien avec ma profession, alors je veux moi aussi marquer l’histoire ! – Catherine Boily, archiviste |
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Depuis que je travaille à la STM, j’ai eu la piqûre pour toutes les hautes technologies qu’on trouve ici. Je vois arriver de nouvelles choses en différents domaines. Ça fait partie l’histoire de la STM, comme cet événement, et j’avais envie d’en faire partie. – Sylvain Beauvais, analyste – Soutien technique, Réseautique |
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On n’a pas toutes les années des nouveaux métros qui arrivent en ville ! Comme c’est un moment historique, je me considère privilégiée de pouvoir faire partie d’un essai comme celui-là. – Manon Paiement, conceptrice principale – STI |
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Je voulais faire l’expérience du nouveau train. Pour moi, c’est une expérience unique. – José Maré, chauffeur |
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Je suis là par curiosité. Je voulais d’abord essayer le nouveau train. C’est quand même une page d’histoire qui se tourne, une évolution. – Yanick Tardy, changeur |
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Je voulais être dans les premiers à monter dans les nouvelles voitures. Je prends le métro à tous les jours et je voulais avoir un petit aperçu de ce que le futur nous réservait. – Jean-Philippe Desmarais, avocat, Affaires juridiques |
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Pour moi, ce sera un de mes derniers événements avant la retraite ! Et ce soir marque mes 29 ans à la STM ! – Nathalie Laflamme, commis – paie et administration – EDI |
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Je voulais faire partie de l’événement, du futur de la STM, de ce qui s’en vient. – Stéphane De Gagné, agent – Formation |
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Je travaille sur le secteur de la voie, aussi je suis très intéressée à tout savoir sur ce nouveau train. – Sonia Cordera, conseillère, Santé & Sécurité |
