Durant la période achalandée des fêtes, la navette 747 a bénéficié d’un service de trajets courts reliant l’Aéroport à la station Lionel-Groulx, sans transiter par Berri-UQAM ou les autres arrêts du centre-ville. Ce premier essai du genre s’est avéré concluant, considérant les besoins à combler et les limitations avec lesquels il fallait composer.
La saison hivernale dans son ensemble est moins achalandée pour la navette 747, qui relie l’Aéroport international Pierre-Elliott- Trudeau au centre-ville. Toutefois, à la mi-décembre et au début de janvier, l’achalandage s’accroît considérablement lorsque certains groupes de clients partent passer les fêtes ailleurs dans le monde et reviennent quelques semaines plus tard. Ainsi, l’an dernier, des files importantes s’étaient formées à l’aéroport durant ces deux périodes.
«Le Centre de transport LaSalle a dû évaluer sa capacité à ajuster le niveau de service en prévision de ces semaines critiques, explique Jean-Guy Boileau, surintendant – Exploitation au CT LaSalle. Notre objectif était de maximiser l’utilisation de nos ressources humaines et matérielles pour répondre à la demande de la clientèle. En ajoutant 29 départs additionnels quotidiens de trajet court au service régulier d’hiver, passant ainsi de 71 à 100 départs, nous sommes parvenus à régler le problème des files d’attente et à améliorer grandement la fluidité, tout en permettant aux clients de la 747 d’accéder à notre réseau régulier à partir de la station Lionel-Groulx.
«Nous avons également pu compter sur la collaboration de nos chauffeurs et de nos chefs d’opérations, lesquels renseignaient les voyageurs à l’aéroport. Certains chauffeurs avaient avancé l’idée d’offrir le trajet régulier, mais cette solution aurait nécessité le triple des effectifs, considérant les temps de déplacement de 50 minutes supplémentaires pour faire le lien entre l’aéroport et la gare Berri. La STM ne disposait pas des véhicules ni de la main-d’œuvre requise pour appliquer cette solution.
«Les résultats de cette initiative se sont avérés intéressants et ont répondu aux besoins. Nous retiendrons cette option lors de prochaines variations d’achalandage. Des améliorations devront être apportées aux moyens de communication pour bien informer et diriger notre clientèle et ainsi faciliter davantage le travail de nos chauffeurs», conclut Jean-Guy Boileau.
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