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Prochain arrêt…

 

Avec le déploiement d’iBUS, les clients de la STM profiteront de nombreux avantages lors de leurs déplacements. L’une de ces innovations sera l’annonce des prochains arrêts à bord des bus.

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Le travail d’identification des arrêts est l’une des premières étapes préparatoires du déploiement d’iBUS. À terme, les conseillers en information clientèle, dont Jean-François Bossé, Hélène Baron et Mathilde Côté (ci-dessus), travailleront directement du Centre opérationnel principal (COP) afin d’optimiser l’information aux voyageurs sur l’ensemble des plateformes de la STM.

Ces informations seront diffusées de façon visuelle (sur un afficheur électronique) et sonore (grâce à la diffusion de capsules audio). Mais pour y arriver, l’équipe de l’Information et des communications électroniques (ICE) doit d’abord identifier clairement chacun des arrêts. Ça peut sembler anodin, mais c’est un travail colossal.

Actuellement, les chauffeurs ont leur propre nomenclature pour les quelque 9 000 arrêts du réseau régulier, et pour eux, ce sera maintenu ainsi. Or, pour la clientèle, il faut aborder les choses autrement. Par exemple, certains arrêts sont indiqués par des numéros civiques ou par des noms d’entreprises. Il faut alors les renommer dans le système d’iBUS en fonction du coin de rue exact afin de clarifier l’information voyageur.

«Jusqu’à présent, nous avons validé et modifié, lorsque nécessaire, les 1 054 arrêts pour les 14 lignes du CT Mont-Royal», indique Hélène Baron, conseillère Information clientèle (CIC). Comme les capsules audio utilisent une voix synthétique qui lit l’information à la lettre, la prononciation de certains noms de rue doit être ajustée. On pense aux arrêts comprenant des noms propres anglophones ou des chiffres romains, par exemple. Sur l’afficheur visuel, certains noms doivent être abrégés afin d’en faciliter la lecture, et tout est fait en respectant les règles de toponymie et de la langue française.

Accessibilité
«Nous nous adressons à une clientèle diversifiée; des gens âgés ou vivant avec une déficience intellectuelle, par exemple, et c’est pourquoi nous avons fait appel aux experts de la STM en matière d’accessibilité universelle pour effectuer ce travail, explique Jean-François Bossé, aussi des CIC. L’information doit être claire et facilement compréhensible. Nous avons donc privilégié des noms d’arrêts qui ne défilent pas sur les afficheurs, dans la mesure du possible. Les points cardinaux peuvent être abrégés, de même que les prénoms des noms composés et les mots comme “Saint” ou “Sainte”, mais selon les règles de substitution de la langue française, on ne peut pas réduire les noms communs, comme “Côte” ou “Rivière”. C’est du cas par cas.»

Calibration
À bord des bus, le son des capsules sonores s’ajuste automatiquement en fonction du bruit ambiant, à différents endroits dans le véhicule. Le volume des messages est donc généralement plus élevé à l’arrière, près du moteur, mais il s’ajuste aussi lorsqu’il y a beaucoup de clients à bord, lorsque les fenêtres sont ouvertes ou que le chauffage est en marche, notamment.

Pour s’assurer que tout fonctionne correctement, les membres de l’équipe ICE sont montés à bord de bus du CT Mont-Royal et en ont validé un à un les arrêts. «Nous avons notamment confirmé que les déclencheurs des annonces visuelles et sonores, tels que l’ouverture des portes et la distance inter-arrêt, soient actionnés au bon moment, explique Mathilde Côté, conseillère. Nous en avons également profité, lors d’une de ces sorties, pour valider le rendu sonore des messages vocaux en compagnie d’intervenants en accessibilité et d’un représentant des chauffeurs, entre autres.»

Au moment d’écrire ces lignes, l’identification des arrêts et les validations était complétées au CT Mont-Royal. Elles sont actuellement en cours à Frontenac.

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