Sur un quai de la station McGill, l’une des stations sur lesquelles ils travailleront bientôt, Guylaine Di Tomaso, directrice d’études, Geneviève Foucault, directrice de projets, Sylvain Bonnier, surintendant, et Nachida Bichbiche, ingénieur en chef, sont entourés de l’équipe du programme Accessibilité, de la Direction exécutive Ingénierie, infrastructures et projets majeurs.
En octobre dernier, on annonçait l’octroi d’une enveloppe de 213 M$ pour rendre 14 nouvelles stations de métro accessibles universellement. La STM retournera l’ascenseur en installant… des ascenseurs.
Geneviève Foucault est directrice au Bureau de projets – Équipements fixes Métro. Depuis quelques semaines, elle s’affaire à bonifier l’équipe du programme Accessibilité déjà à l’œuvre au BPÉFM, afin d’en réaliser la phase 1. Le recrutement de plus d’une vingtaine de nouvelles ressources devrait se poursuivre jusqu’au début printemps, mais le programme est déjà en marche.
Une équipe aux multiples talents
«Une telle équipe doit posséder des ressources d’ingénierie qui lui sont dédiées, c’est-à-dire des architectes, des ingénieurs et des techniciens de toutes disciplines, mais également une équipe de mise en œuvre lorsque viendra la phase de réalisation des travaux proprement dite, sans oublier les ressources de support au programme (administration, estimation, etc.), explique Geneviève. Une deuxième vague d’embauche suivra lorsque nous approcherons de la construction.»
Les 14 stations retenues ont été choisies d’après une première étude réalisée en 2012. Déjà, à l’époque, la STM cherchait à obtenir des fonds dédiés pour rendre plus de stations accessibles. Pour connaître l’ampleur des montants en jeu, on a caractérisé toutes nos stations en matière de construction d’ascenseurs; c’est ainsi qu’on a pu voir lesquelles seraient plus facilement transformables. «On commence avec des stations dont le niveau de complexité est jugé plus faible, continue Geneviève, mais il est possible que d’autres opportunités se présentent qui feront passer certaines stations en haut de la liste.»
Place aux études de faisabilité
Les études de faisabilité constituent la première étape des projets; les premières études commencent dès ce mois-ci pour trois stations. On y évalue la faisabilité technique et opérationnelle des projets, comme l’impact sur notre clientèle et sur nos employés, l’achat éventuel de terrains, les ententes avec les arrondissements et/ou propriétaires concernés, ainsi que les impacts sur les riverains du projet. «Tout le monde doit être prêt à passer à l’action», précise Geneviève Foucault.
Or, c’est déjà fait pour la station Jean-Drapeau (deux ascenseurs) et la portion de la ligne bleue de la station Jean-Talon (un ascenseur), pour qui l’équipe s’apprête à passer à la seconde étape, soit les plans et devis détaillés. Suivront l’étape des appels d’offres et celle des travaux, qui s’étendront sur une période de 12 à 24 mois selon la complexité du projet. C’est à suivre!
Les trois ascenseurs à la station de métro Rosemont ont été mis en service à la toute fin de 2016, ce qui porte à 11 le nombre de stations universellement accessibles sur la ligne orange. Pour connaître les stations accessibles et celles qui vont l’être, cliquez ici.
Partager