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CT Bellechasse: les défis d’un projet novateur

 

Entrevue avec Guillaume Leroux, directeur du projet.

Pouvez-vous nous résumer en quelques lignes en quoi consiste le projet Bellechasse?

Dans ce projet, il faut préciser qu’il y a eu un premier concept qui a été présenté à l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie. Mais plusieurs enjeux ont été soulevés, notamment en matière de zonage. On a alors étudié divers centres de transport déjà en opération ailleurs dans le monde et particulièrement un bâtiment de la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

À la suite de cette étude, mon équipe, en collaboration avec la firme d’architecture Lemay, a défini un deuxième concept des plus novateurs et une première en Amérique du Nord: un centre de transport multi-étagé souterrain de 80 000 mètres carrés et qui sera à terme 100% électrique.

En quoi le projet Bellechasse se démarque-t-il?

Le principal défi avec le projet Bellechasse est de mettre en place toutes les infrastructures pour des technologies qui sont assez nouvelles et qui évoluent de jour en jour. Mais le CT Bellechasse sera prêt au moment où la STM choisira de le basculer en mode 100% électrique.

L’autre particularité, c’est qu’il est construit sous terre. Mais à la STM, grâce à nos infrastructures de métro, nous possédons depuis longtemps cette expertise en construction souterraine. L’une de nos principales préoccupations a d’ailleurs été de nous assurer que l’atelier de réparation des bus bénéficie d’une abondante luminosité naturelle. C’est pourquoi de nombreux puits de lumière ont été prévus.

De gauche à droite: Saliou Faye, ingénieur industriel principal; Isabelle Darsigny, coordonnatrice en intégration; Émanuelle Leclerc, coordonnatrice de projet; et Guillaume Leroux, directeur de projet.

Parlez-nous des équipes impliquées dans ce projet.

Quand nous débutons un projet de cette envergure, nous travaillons étroitement avec les gens des opérations de la direction exécutive Bus pour déterminer l’ensemble de leurs besoins. Avec l’aide des services d’ingénierie et d’architecture, nous rédigeons un devis contenant de l’information de haut niveau et plusieurs scénarios à partir duquel la haute direction de l’entreprise fait des choix.

À partir du scénario retenu, l’équipe de projet multidisciplinaire, incluant une coordonnatrice de projet, une coordonnatrice en intégration et un ingénieur industriel, travaille avec une firme externe pour proposer un concept et faire les plans et devis qui devront à leur tour être adoptés par la STM. Par la suite, l’équipe de projet assure aussi toutes les relations avec l’arrondissement, travaille à la finalisation des plans et devis et prépare les appels d’offres.

Pour la mise en œuvre du chantier, un surintendant, un technicien de projet et un inspecteur des travaux vont se joindre à nous. Ils seront notamment chargés de la stratégie, du suivi et de l’inspection du chantier, en passant par la facturation.

Quelles sont les prochaines étapes?

Au début de 2019, nous allons lancer un appel d’offres en vue d’octroyer à un entrepreneur un contrat de démolition et de préparation du terrain. Une fois l’étape de la mise en œuvre franchie, les travaux de construction vont pouvoir commencer au printemps 2019. Nous serons ainsi en mesure de livrer ce centre de transport en 2022.

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