Des chargeuses avec pelles rétractables, des Bobcats et des épandeuses (camions de 10 roues) font partie du parc de véhicules le moins connu de la STM mais dont l’utilité est indéniable. Surtout en cette saison, avec neige et verglas, l’équipe de l’Entretien des terrains ne chôme pas.
On le sait, la STM, c’est bien plus que des stations de métro. Demandez-le à ces 22 opérateurs de machinerie lourde. Ils entretiennent les stationnements des centres de transport et beaucoup plus, incluant les boucles de bus, les environnements de stations de métro, de postes de redressement et de ventilation. Les jours de tempête, ils font beaucoup de kilométrage.
Leur pays, ce n’est pas un pays…
«Une tempête ‘normale’, pour nous, c’est environ 15 cm de neige, explique le contremaître Normand Fournier. En huit heures, on arrive à couvrir tout notre territoire.» Un outil pratique dans son métier: les prévisions météo. Il connaît tous les canaux, de MétéoMédia à Environnement Canada en passant par la chaine américaine AccuWeather. «Les radars météo sont particulièrement fiables», dit celui qui mettra les membres de son équipe en stand-by quelques heures avant l’arrivée des précipitations.
Comme toute opération où le temps presse, il faut être prêt à intervenir en tout temps et établir les priorités. Tasser la neige, oui, mais il faut aussi épandre des abrasifs et coordonner l’enlèvement de la neige. «On l’a eue difficile l’hiver dernier, dit Normand. Le pire, c’est lorsqu’on a tout en même temps: verglas et neige forte.» Étendez ce cocktail sur plusieurs heures et vous avez des équipes qui travaillent sans relâche pendant tout ce temps. Dans un tel métier, on comprend que certaines journées sont plus longues que d’autres.
Plus que de la neige
Été comme hiver, ils font l’entretien de clôtures, le nettoyage de grilles dans les centres de transport, mais aussi la coordination du recyclage de bois, de métal et de barils de plastique. Les travaux d’excavation s’ajoutent aux nombreux kilomètres parcourus à chaque jour et cette liste n’est pas exhaustive!
Reste que l’hiver représente tout un défi. Pour ouvrir les voies des CT et des installations du métro, il faut faire vite et procéder par priorité. Avant d’enlever la neige, il faut d’abord la pousser pour dégager les voies, d’où le besoin d’espace pour l’entreposer temporairement. «On apprécie que les dépôts à neige ne soient pas occupés par des véhicules, précise Normand Fournier. Ça nous aide dans l’exécution de notre travail.» Même chose pour le déblaiement de la neige: un véhicule mal stationné peut occasionner bien des tracas lors du passage de leurs véhicules, mais aussi pour tout le monde ensuite.
Qu’on se le dise: le déblaiement de la neige et l’épandage d’abrasifs n’est vraiment pas à prendre avec un (seul) grain de sel!
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