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Le bye-bye de Michel Germain

 

En incluant presque trois années comme employé temporaire provenant d’une agence, Michel Germain a œuvré 33 ans à la CTCUM, à la STCUM et enfin à la STM. Il a débuté sa carrière comme messager, d’abord au Service du transport sur le boulevard Dorchester (René-Lévesque) puis au Secrétariat corporatif, au 159 de la rue Craig (Saint-Antoine). «J’ai connu Louise Roy, la PDG de l’entreprise, une femme d’une grande gentillesse. Je dis aujourd’hui aux plus jeunes que j’étais messager, et ils me répondent: c’est quoi ça, messager? Évidemment, il n’y avait pas de courriels à l’époque, seulement des lettres et des mémos.»

Durant deux années, Michel a été commis à la Caisse, où il avait pour mission de déplier les billets de banque recueillis des boîtes de perception. «C’était beaucoup de travail, on faisait ça à la journée longue. Il y a des gens qui payaient avec une moitié de billet, parce qu’une fois plié, il était impossible de voir la différence. On remettait les moitiés de billets à une dame, Mme Turcotte, qui avait pour mission de retrouver les deux moitiés de chaque billet!»

Par la suite, Michel a été commis dans les centres de transport, plus spécialement à la base radio. «On était en contact avec les chauffeurs dans leur véhicule. Durant la Crise du verglas, en janvier 1998, j’ai travaillé 24 heures de suite! On n’avait pas le choix de faire des heures supplémentaires, mon secteur (LaSalle) était très touché. J’ai aussi travaillé lors de plusieurs manifs étudiantes, il fallait rapidement transmettre les détours aux chauffeurs sinon ils risquaient d’être pris dedans.»

«J’ai eu une belle carrière à la STM, j’ai toujours été heureux de me lever pour aller travailler. Je suis fier de mon parcours, de simple messager à commis divisionnaire principal pour le Métro. Je n’ai pas vraiment de plans pour ma retraite, à part des voyages bien sûr. Je vais prendre le temps de prendre mon temps.»

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