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Un chasseur sachant chasser…

 

Reynald Lefebvre et Mia en Géorgie, en janvier 2018.

Reynald Lefebvre a été réparateur de caisses de voitures de métro de 1980 à 2013, d’abord à Youville puis à Beaugrand. Depuis qu’il a pris sa retraite, il ne voit plus le temps passer! C’est qu’il s’implique à fond dans le dressage de chiens de chasse, une activité qui lui a permis d’agir comme juge lors de concours organisés aux quatre coins de l’Amérique du Nord et même en Europe.

«Mon intérêt pour les chiens de chasse est né en 1986, bien avant ma retraite. J’étais chasseur, mais je n’avais pas de chien, alors on m’en a donné un. Je ne connaissais rien là-dedans, j’ai eu de l’aide au début. J’ai approfondi mes connaissances et j’ai commencé à participer à des concours. Ça m’a amené à me déplacer un peu partout au Québec et en Ontario, et à me développer un bon réseau.»

Et sachant dresser!

L’apparition du chien d’arrêt pour la chasse au gibier à plumes remonte au 14e siècle. Reynald explique: «Les chiens ont un odorat très développé. Nous les dressons pour qu’ils s’arrêtent lorsqu’ils sentent la présence d’un oiseau. C’est alors à nous de passer devant le chien, de faire décoller l’oiseau et de l’abattre. À notre commandement, le chien va chercher l’oiseau et nous le rapporte sans l’endommager. Ça devient plus qu’un chien de chasse, ça devient un partenaire, un compagnon de chasse.»

Pour Reynald, le dressage du chien doit s’effectuer de la manière la plus harmonieuse possible. «J’aime beaucoup me servir des qualités naturelles du chien: son odorat, sa propension à collaborer avec son maître. C’est sûr qu’il faut lui montrer l’obéissance : il doit être parfaitement immobile à l’arrêt. Le chien a une mémoire d’association, donc il vaut mieux répéter les gestes et le récompenser quand il agit correctement, que de lui imposer n’importe quelle contrainte.»

Un conseil pour apprivoiser sa retraite

Aujourd’hui, le talent de Reynald Lefebvre est reconnu par ses pairs ici et ailleurs dans le monde. S’il a accepté de nous parler de sa passion, ce n’est surtout pas pour faire la vedette, mais bien pour encourager les futurs retraités. « Certains ne savent pas ce qu’ils vont faire de leur temps. Mon message, c’est qu’il faut se trouver des activités avant de prendre sa retraite, s’impliquer. Il y a plein de domaines qui s’offrent à nous, il n’y a pas de limites!»

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