L’adversité est souvent source d’ingéniosité. Plus facile à dire qu’à faire, direz-vous. Pourtant, c’est exactement ce qui s’est produit avec le projet de mise en service de terminaux débit-crédit à l’ensemble des loges du métro, complété plus tôt que l’échéancier prévu, en décembre dernier. Qu’en pensent maintenant les agents de stations, après quelques mois d’utilisation?
Sophie Lévesque cumule trois années d’expérience à ce poste. Comme plusieurs collègues de son secteur, elle a connu l’avant et l’après débit-crédit. «J’apprécie être agente de stations entre autres parce que j’aime travailler avec les chiffres, dit-elle. Mais quand il y avait l’achalandage normal, et donc de longues files en pointe et beaucoup de clients qui payaient comptant, il pouvait arriver qu’on fasse des erreurs. Avec le débit-crédit, il y a moins de comptage d’argent et moins de risques d’erreurs. Ça facilite vraiment les transactions.»
«Je constate aussi que la clientèle est contente d’avoir accès à ce service, ajoute-t-elle. Ils n’ont pas eu de difficulté à s’adapter et utilisent de plus en plus le paiement sans contact. Ceux qui sont moins à l’aise avec les bornes distributrices automatiques de titres sont toujours rassurés quand ils réalisent qu’ils peuvent payer par carte à la loge. La transaction est plus directe et ils apprécient.»
Une solution avantageuse
Sophie Lévesque a aussi vu des personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, en fauteuil roulant ou de petite taille se servir des terminaux grâce au support articulé qui répond aux normes d’accessibilité universelle. «Les gens trouvent ça cool et ils nous le disent!», se réjouit-elle.
Nathalie Clément, directrice à l’Exploitation des stations, fait bien sûr partie des heureuses. «C’est un grand succès et un bel exemple de collaboration pour la STM. Certaines équipes nous ont fait part de préoccupations qui sont à considérer, mais les avantages du nouveau service pour notre clientèle ne font pas de doute. Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué au projet, de près ou de loin!»
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