Un an après le début de la pandémie, nous avons donné la parole à 17 de nos employés pour qu’ils partagent avec nous leur regard empreint de résilience et d’espoir.
Des extraits de ces témoignages ont été réunis sur cette affiche que vous pouvez imprimer.
Comment avez-vous vécu la situation et son évolution au cours de la dernière année?
Audhy Colon: La situation n’est pas facile pour personne… Je dois admettre que la dernière année a été particulièrement difficile pour moi. J’ai contracté la COVID-19, mes sœurs l’ont eue également et nous avons perdu un parent. Malgré tout, on fonce!
Bartosz Zabilowicz: Ce virus a chambardé la vie de tous! Nous avons adapté nos façons de faire et nous avons appris à travailler à distance. Nous avons aussi tissé des liens avec de nouveaux collègues.
Chantal Dubuc: Confinement, télétravail, fermeture des écoles, ce fut tout un défi! La synergie d’équipe n’est pas la même, on s’ennuie d’être ensemble comme avant.
Didier Diallo: Nous sommes chanceux car nous n’avons pas eu de perte d’emploi et les enfants ont continué d’aller à l’école.
Ghita Ibnbrahim: Au départ, c’était bien : j’ai réalisé que j’étais plus productive à la maison, j’avais plus d’énergie, je mangeais plus sainement. Depuis l’automne, avec les restrictions plus strictes, c’est plus difficile.
Ghyslain Chénard: Très honnêtement, je vis assez bien la pandémie car je suis bien entouré chez moi et au travail. Ma famille se porte bien et ça me rassure.
Israël Morin: La COVID-19 est venue changer beaucoup de choses, et en même temps, le travail est resté le même : livrer le service aux clients et assurer la sécurité de nos employés.
Jonathan Demers: Aux TI, il a fallu être agiles : le télétravail, les portables… Il y a eu énormément de changements en même temps. Une fois que les pièces du casse-tête se sont mises en place, on s’en est bien tirés.
Lova Ramanitrarivo: Au début, avec un peu d’inconscience, car on n’avait aucune idée des impacts dans notre vie; ensuite, avec optimisme, en se disant que ça allait se régler dans le temps; au final, avec beaucoup de résilience et une bonne dose de philosophie.
Marguerite Saubat: Au départ, c’était un peu déstabilisant car on nous disait d’aller en télétravail, mais on n’était pas prêts. Il a fallu s’adapter rapidement à tous les modes de communication.
Marwan Marei: J’essaie de rester positif mentalement. Je me garde en forme avec de l’entrainement physique à la maison et je prends chaque journée la fois.
Nakaisha Vaval: C’est la nouvelle réalité, mais au début, c’était difficile. C’est la première pandémie qu’on vit. Ça a permis de tester notre capacité à gérer le changement. Du moment qu’on accepte cette réalité, c’est plus facile d’y évoluer.
Rosa Ester Perez Arrieta: Honnêtement, je trouve ça difficile. Mes parents sont âgés, je dois garder une distance, surtout que je suis à risque avec mon travail. Je ne pense pas à moi, mais surtout à ma famille.
Sophie Potvin: Mon conjoint travaille aussi pour la STM, alors ça a vraiment chamboulé notre vie. Ça a été difficile, surtout pendant la première vague, alors qu’on n’avait pas accès aux garderies. Ça s’est quand même bien amélioré depuis.
Stéphane Villejoint: Au début, c’était plus difficile de m’ajuster et de changer mes habitudes, comme de faire moins de sorties, mais j’ai fini par redevenir zen vers juin. Maintenant, c’est rendu plus facile. Ce sera même difficile de revenir à la normale.
Sylvie Gagné: 2020 a été une année de grands chamboulements et, dans mon cas, pour le mieux! C’est la pandémie qui m’a amenée à postuler à la STM. Je suis entrée en fonction juste avant la deuxième vague.
Yves Lamontagne: Je devais prendre ma retraite en 2020 et c’est un projet que j’ai déplacé dans le temps. Je voulais vivre l’expérience, m’impliquer et faire partie de la solution. Au début, il y avait beaucoup d’inconnu, il fallait agir rapidement pour protéger les employés. Nous nous sommes réinventés.
Qu’est-ce que l’arrivée du virus a changé dans votre vie?
Audhy Colon: Je ne peux plus sortir comme avant (restos, cinémas, gym, etc.).
Bartosz Zabilowicz: Voir ma famille à distance. On est si près et si loin à la fois.
Chantal Dubuc: Il y a beaucoup moins de spontanéité. Tout est planifié.
Didier Diallo: C’est sûr que tout est au ralenti, mais à part ça, ça n’a pas changé beaucoup de choses de mon côté.
Ghita Ibnbrahim: Le virtuel, ce n’est pas pareil. C’est étrange aussi de voir tout le monde masqué.
Ghyslain Chénard: C’est dans une crise comme celle-là qu’on se rend compte que la vie est fragile et qu’on doit faire des efforts pour s’en sortir, pour que la vie puisse continuer.
Israël Morin: Les protocoles! Le travail est resté sensiblement le même, mais il faut suivre à la lettre les recommandations de l’UCMU.
Jonathan Demers: On ne voit plus nos collègues, on est davantage autonomes… Au SAU, on est une équipe tissée serrée, alors on essaie de s’entraider avec Teams.
Lova Ramanitrarivo: Ne plus me déplacer en transport en commun a été un gros changement, car j’utilisais ce temps pour lire ou écouter de la musique. Je n’ai plus ce luxe, car je suis constamment sollicitée par la famille ou le travail. Avant c’était métro-boulot-dodo, maintenant c’est juste boulot-dodo!
Marguerite Saubat: Avec le télétravail, notre façon de travailler a changé, il n’y a pas autant de hiérarchie qu’avant. C’est beaucoup plus efficace.
Marwan Marei: Au boulot, il a fallu s’adapter aux nouvelles réalités et intervenir d’une autre façon. On s’y était habitués, puis d’autres mesures ont été mises en place.
Nakaisha Vaval: La COVID nous a apporté un surcroît de travail; il a fallu commander des articles rapidement et en grandes quantités. On a aussi acheté de nouveaux produits. On devait conclure de nouvelles ententes avec nos fournisseurs, qui vivent la même réalité que nous. Le travail d’équipe a joué un rôle important pour y arriver, sinon on n’aurait pas pu passer au travers.
Rosa Ester Perez Arrieta: Ça nous a fait réaliser à quel point on a besoin de découvrir le monde et de changer d’air parfois.
Sophie Potvin: Ce sont les obligations familiales qui ont changé la donne. Les EPI et les procédures, tout ça, ce n’est pas le plus gros changement.
Stéphane Villejoint: Ça a surtout affecté ma vie familiale. J’ai des enfants qui n’habitent pas avec moi, alors je les vois moins. Aussi, j’aide mes parents qui sont âgés.
Sylvie Gagné: Il y a moins de spontanéité. Il faut être en mode planifié au bureau et dans notre vie perso. Il faut considérer l’achalandage, même quand on fait l’épicerie!
Yves Lamontagne: J’ai fait un bond dans le futur! Avec le télétravail en alternance, j’ai dû sortir de ma zone de confort et m’adapter aux nouvelles technologies.
Qu’est-ce que la COVID ne viendra jamais vous enlever?
Audhy Colon: Ma joie de vivre et ma bonne humeur contagieuses.
Bartosz Zabilowicz: Ma volonté d’avancer… Je veux continuer à me dépasser et nous sommes très bons là-dedans aux opérations : nous nous virons de bord sur un 10 cents!
Chantal Dubuc: Je suis ricaneuse de nature et je suis reine dans l’art de dédramatiser les situations.
Didier Diallo: La famille. On s’est rapprochés depuis le début de la pandémie.
Ghita Ibnbrahim: Ma motivation et mon envie de voyager.
Ghyslain Chénard: Mon positivisme et le désir d’être en contact avec mes proches.
Israël Morin: Ma passion de travailler avec une équipe extraordinaire, des employés impliqués et qui prennent leur travail à cœur.
Jonathan Demers: Je fais du renforcement positif pour ma santé, celle de ma famille, mes amis et mes collègues. Ça ne viendra jamais m’enlever qui je suis.
Lova Ramanitrarivo: Le plaisir de l’apéro du samedi soir! À cinq heures, on arrête tout.
Marguerite Saubat: La relation que nous avons bâtie entre collègues. On est une petite équipe, alors on s’appelle souvent. On est soudés comme jamais auparavant.
Marwan Marei: Ma persévérance : je continue d’être un combattant, pas question que je laisse le virus gagner.
Nakaisha Vaval: La joie de vivre n’est peut-être pas la même, mais le positivisme reste bien présent. La solidarité avec mes proches et avec mes collègues.
Rosa Ester Perez Arrieta: Je ne pense pas à moi dans tout ça. Je pense aux autres. Je sais que je suis privilégiée.
Sophie Potvin: L’amour de mon travail. Depuis un an et demi, je suis au TA et j’ai vraiment trouvé ma place. Ça s’aligne avec mon goût d’aider la clientèle.
Stéphane Villejoint: Je suis quelqu’un de souriant et de rieur. Aussi, je suis très créatif, mais ma créativité a simplement évolué… ça l’a boostée.
Sylvie Gagné: Mon bonheur! On est tous responsables d’être heureux.
Yves Lamontagne: Mon positivisme. Je suis un bon vivant et quand la santé est là, tout va, il n’y a rien d’impossible!
Qu’est-ce qui vous manque le plus?
Audhy Colon: Visiter la famille. Je m’ennuie aussi des 5 à 7 au bureau.
Bartosz Zabilowicz: Le contact avec mes amis en groupe, aller bruncher, se retrouver ensemble au chalet.
Chantal Dubuc: Le présentiel me manque. Les contacts humains.
Didier Diallo: Voir les amis, le côté social, et pouvoir voyager. J’ai besoin aussi de voir ma famille qui est à l’étranger.
Ghita Ibnbrahim: Les gens me manquent, les sorties, voir ma famille. Je m’ennuie de ne plus voyager.
Ghyslain Chénard: De voir mes proches, de voyager, de participer à un événement sans mesures de distanciation et sans me sentir mal d’y être.
Israël Morin: Voir la famille. Aussi, juste de pouvoir serrer la main de quelqu’un.
Jonathan Demers: Les sorties, voir les gens… L’activité physique, aussi : je suis un sportif et je m’ennuie beaucoup de mon gym.
Lova Ramanitrarivo: De pouvoir voyager, d’autant plus que j’ai de la famille à l’étranger. On dirait que parce que ce n’est plus possible, ça me manque encore plus!
Marguerite Saubat: Les voyages, les amis, la famille aussi, quoique ma fille habite avec moi avec son enfant. C’est mon fils et ses deux enfants que je vois moins souvent.
Marwan Marei: Une vie sans restrictions, libre et active.
Nakaisha Vaval: L’aspect social! Les déjeuners d’équipe à la cafétéria de la Tour GR, surtout. Les sorties au resto, les voyages, ça me manque aussi.
Rosa Ester Perez Arrieta: Aller au gym, voyager, aller au resto.
Sophie Potvin: Mon réseau social. Je suis quelqu’un qui aime recevoir, qui voit beaucoup ses amis et sa famille. J’ai hâte de revoir mes parents pour autre chose qu’une marche.
Stéphane Villejoint: Les cours de cuisine et de nutrition que je donnais en temps normal aux jeunes de 4 à 17 ans. Je les voyais grandir et j’ai l’impression d’en rater beaucoup.
Sylvie Gagné: La spontanéité. Aller au resto, faire un road trip, cette liberté…
Yves Lamontagne: Les rassemblements, c’est-à-dire nos soirées de cartes entre amis ou celles sur le bord du feu au chalet.
Qu’est-ce qui vous a le plus touché?
Audhy Colon: L’entraide.
Didier Diallo: La résilience, toutes ces capacités trouvées pour passer à travers.
Ghita Ibnbrahim: L’entraide et la solidarité.
Ghyslain Chénard: Les images des gens qui meurent dans les CHSLD, mais parallèlement, la solidarité collective et mondiale dans une seule et même crise.
Israël Morin: Le travail des employés sur le plancher. D’avoir à cœur de livrer le service, de faire bouger Montréal.
Jonathan Demers: Les personnes âgées qui ont contracté la COVID et qui sont mortes seules, loin de leur famille.
Lova Ramanitrarivo: Que notre vie dépend en grande partie des gens qui sont les moins bien payés. Ce n’est qu’après coup qu’on le réalise.
Marguerite Saubat: La solidarité entre les membres du personnel. Tout le monde, au début de chaque appel ou de chaque rencontre, demande si ça va bien.
Marwan Marei: Le fait que des gens ont perdu des êtres proches, mais n’ont pas lâché pour autant.
Nakaisha Vaval: Voir le nombre de décès quotidiens reliés à la maladie. Aussi, les personnes seules qui ne peuvent pas avoir de visites de leurs proches.
Rosa Ester Perez Arrieta: Les clients sont plus reconnaissants de notre travail d’inspecteur et ils nous le disent de vive voix. C’est encourageant et motivant.
Sophie Potvin: On a perdu beaucoup de nos clients au TA. Des fois, on ne les voit plus pendant quelque temps, puis on apprend qu’ils sont décédés. Ça fait toujours un pincement au cœur.
Stéphane Villejoint: Quand je vois tous ces arcs-en-ciel dessinés dans les fenêtres, je trouve que ça symbolise l’union entre nous, une union qu’on ne voit pas d’habitude. On se sent moins seul, une équipe contre la COVID.
Yves Lamontagne: Cette reconnaissance par mes pairs me touche profondément. Je suis en fin de carrière et elle tombe au bon moment.
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier?
Audhy Colon: La STM a toujours été au rendez-vous, et j’y ai mis mon grain de sel.
Chantal Dubuc: D’avoir réussi mon premier potager. J’ai pris goût à jardiner.
Ghita Ibnbrahim: Durant deux mois, j’ai donné un coup de main à l’entretien sanitaire et c’est un métier très exigeant. Je suis très fière d’avoir contribué à ma façon à limiter la propagation du virus.
Ghyslain Chénard: J’ai été beaucoup touché de voir des employés de bureau venir en renfort à l’entretien sanitaire. On s’est serrés les coudes à distance!
Israël Morin: L’ensemble de l’œuvre. On a développé des habiletés de travail d’équipe. On a aussi développé le sentiment d’être un service important.
Jonathan Demers: Notre équipe a vraiment fait du bon travail, en s’adaptant très rapidement à la situation. J’en suis fier.
Lova Ramanitrarivo: D’avoir réussi à concilier le travail et la vie sociale à la maison, et de fournir à l’organisation des données permettant de mieux faire face à la COVID.
Marguerite Saubat: D’avoir démontré qu’en télétravail, les tâches se font quand même et souvent de manière plus efficace. On a réussi à livrer la marchandise.
Marwan Marei: De me garder en bonne santé, d’aller au travail et faire une différence, garder tout le monde en sécurité. Je fais aussi du bénévolat.
Nakaisha Vaval: Notre courage et notre force de résistance pour passer à travers. C’est vrai pour notre équipe, mais aussi pour la société en général.
Rosa Ester Perez Arrieta: On est là pour les employés et les clients, on vient travailler et ça me rend fière. Quand on intervient, on pense aux gens avant soi-même.
Yves Lamontagne: L’entraide. Malgré la crise, tous les employés ont mis l’épaule à la roue, notamment pour l’installation des plexiglass.
Un peu comme le 11 septembre 2001, vous souvenez-vous de l’endroit exact où vous étiez lorsque la pandémie a été déclarée?
Israël Morin: J’étais chez moi en fin de journée, et à partir de ce moment-là, je savais que tout allait changer.
Jonathan Demers: J’ai été l’un des derniers à quitter la Place Bonaventure! Il fallait rapidement transformer nos centres d’appels physiques en centres d’appels virtuels.
Lova Ramanitrarivo: J’étais au ski avec les enfants, le dernier jour où on pouvait le faire, et déjà on voyait les employés qui s’apprêtaient à sécuriser les lieux. Tout fermait.
Marguerite Saubat: J’étais partie faire des courses au supermarché. Le stationnement était plein et à l’intérieur, les étagères étaient vides. Une fois à la maison, en écoutant les informations, j’ai appris qu’il allait y avoir un confinement.
Marwan Marei: J’étais en train de me préparer pour aller au travail. Je n’ai pas vécu ça comme un choc : j’imaginais que ce serait comme le SRAS, que ça passerait.
Sophie Potvin: Quand nous avons commencé à entendre parler des premiers cas de coronavirus en Chine, je savais que ça allait être grave. J’ai souvent écouté les points de presse dans mon bus.
Stéphane Villejoint: J’étais au bureau pour une dernière journée avant mes vacances. Avant la fin de la journée, tout était annulé. Je capotais!
Qu’est-ce que vous faites pour garder le moral?
Audhy Colon: De la cuisine et des rénovations. Je reste actif, c’est la clé!
Bartosz Zabilowicz: Je vais souvent me chercher du resto pour emporter et je fais de longues promenades avec mon chien dans les rues désertes.
Chantal Dubuc: Je vais jouer dehors et je reprends contact avec la nature.
Didier Diallo: Je marche beaucoup! Avec plusieurs chauffeurs de Mont-Royal, on s’est lancés dans une compétition amicale et avec des applications sur nos cellulaires, on compare nos kilomètres et nos pas. On se sent mieux et ça fait du bien!
Ghita Ibnbrahim: Lire, marcher, méditer et jouer à des jeux de société.
Ghyslain Chénard: J’ai pleinement conscience de la situation, mais je demeure positif. Je me concentre sur ma famille et le travail.
Israël Morin: Depuis un an, je ne fais plus de projection, je vis le moment présent, une journée à la fois. Jaser avec les collègues, ça aide beaucoup aussi.
Jonathan Demers: Sortir dehors, simplement! Marcher, courir, prendre l’air…
Lova Ramanitrarivo: Je fais des marches, j’essaie d’aller dans la nature le plus possible. Rien de compliqué. Du patin ou du ski de fond avec les enfants… De la musique, aussi.
Marguerite Saubat: Je garde le contact avec mes collègues. Je regarde un peu plus la télévision, mais c’est surtout mon petit-fils à la maison qui m’occupe.
Marwan Marei: Exercice, marches avec mes chiens, activités avec ma conjointe. On essaie de répliquer le resto ou le cinéma, mais entre nous, à la maison.
Nakaisha Vaval: Je pense de manière positive; je suis en santé, mes proches également. Je me concentre sur mon travail. Je parle à des gens à tous les jours, je m’entraîne à la maison et le matin, je mets la musique pour me donner de l’énergie!
Rosa Ester Perez Arrieta: Je m’entraîne, je passe du temps avec mon conjoint. On profite de nos congés, on apprécie de pouvoir prendre soin l’un de l’autre.
Sophie Potvin: Avec le printemps qui se pointe, on approche de la fin! Les petits bonheurs, la vaccination massive, tout ça m’encourage.
Stéphane Villejoint: J’ai développé de nouveaux talents. Je suis rendu coiffeur pour mes garçons et mon père! Aussi, je participe à un podcast sur la diversité (voir l’article à ce sujet).
Sylvie Gagné: La zoothérapie! J’ai un cheval et il me permet de m’évader. J’ai aussi découvert en confinement la couture, l’entraînement à la maison et la cuisine.
Yves Lamontagne: Je prends l’air, je m’oxygène. Je fais de la course à pied tous les midis, je fais du fat bike. Je suis toujours en mouvement, même cloisonné.
Quel est votre souhait pour les prochains mois et l’avenir? C’est quoi la normalité? Que sera la vie après la pandémie?
Audhy Colon: J’ai hâte au vaccin et que la COVID soit enfin derrière nous. Je me croise les doigts pour que tout aille bien et que je retrouve ma famille et mes amis.
Bartosz Zabilowicz: Certaines règles sont là pour rester encore plusieurs mois. Il nous faudra faire preuve de patience et de résilience.
Chantal Dubuc: Je vis le meilleur des deux mondes : je fais du télétravail et je visite régulièrement les chantiers. Je me déplace toujours en transport en commun et je suis fière de dire que notre réseau est propre et sécuritaire.
Didier Diallo: Qu’on puisse se retrouver et renforcer les liens que nous avions avant, pour qu’on sache en profiter et l’apprécier encore plus.
Ghita Ibnbrahim: On ne sait pas quand ça va finir, mais je me concentre sur le positif. Je suis chanceuse d’être en santé et j’ai arrêté d’imaginer la vie après la pandémie. Je profite du moment présent, tout simplement.
Ghyslain Chénard: Que l’économie se redresse, que les festivals repartent et que la vie reprenne là où on l’a laissée avant ce jour de mars 2020 ! Bien sûr, rien ne sera plus pareil, mais on va assurément apprécier davantage ce qu’on a. J’espère aussi vivre à nouveau cette solidarité qu’on voit présentement.
Israël Morin: Garder l’ensemble des employés en santé, nos proches également. Ensuite, de rapidement revoir la clientèle dans le métro et les bus.
Jonathan Demers: Je crois que les gens seront plus prudents, se protègeront mieux. En espérant que la vie revienne comme avant par la suite!
Lova Ramanitrarivo: Je souhaite vraiment que les vaccins livrent leur promesse, surtout pour les personnes les plus vulnérables. Je souhaite également que les gens soient plus tolérants et fassent davantage confiance à la science. J’espère qu’on trouvera le bon équilibre entre le travail et la vie sociale.
Marguerite Saubat: Le télétravail va rester, c’est certain. Je ne sais pas, par contre, si on va retrouver les relations interpersonnelles qu’on avait avant. Cela dit, je crois que les gens vont se soucier davantage des autres.
Marwan Marei: Souhaitons que le vaccin soit efficace et qu’on puisse tourner la page le plus vite possible, tout en continuant de prendre soin de nous. Il faudra se rappeler de toutes les petites choses qu’on avait avant et qu’on prenait pour acquis.
Nakaisha Vaval: Quand tout cela sera derrière nous, je crois que les gens vont prendre davantage le temps de vivre. On ne voyagera plus de la même façon et on n’ira plus au restaurant de la même façon non plus.
Rosa Ester Perez Arrieta: Je souhaite que le virus et le confinement aient éveillé les gens à l’importance de l’activité physique. Je pense qu’il y aura plus de respect envers les autres dans le transport collectif. On le remarque déjà.
Sophie Potvin: Je souhaite qu’on puisse se voir cet été, qu’on revienne à la normale mais de manière sécuritaire, sans que ce soit précipité. La distanciation et les mesures d’hygiène vont rester encore longtemps.
Stéphane Villejoint: La normalité sera revenue quand je pourrai aller sur le parterre d’un show, qu’on sera en contact avec des étrangers sans être stressés et que tout le monde sera heureux. Je pense que ça va prendre du temps. Les gens ont appris à se connaître eux-mêmes. Ça va améliorer leur futur. Ils ont développé des talents et des ambitions qui vont rester.
Sylvie Gagné: La vaccination massive amène un vent d’espoir. J’anticipe un peu l’empressement de la population; il ne faut pas oublier le bien-être collectif. Je vais continuer d’éviter les endroits publics et les rassemblements jusqu’à ce qu’on atteigne l’immunité collective.
Yves Lamontagne: «Je me souviens» est la devise du Québec, on va se rappeler longtemps de cette pandémie-là! Il faut aussi se souvenir d’encourager l’économie locale et améliorer notre autosuffisance.
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