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Le bye-bye de Vincent Héroux

 

Vincent Héroux est entré à la STCUM en 1987. Alors qu’il se destinait à une carrière d’électricien industriel, c’est finalement dans l’électronique qu’il a fait sa marque. «J’ai commencé à travailler pour Marconi Canada, puis pour une compagnie de câblodistribution dans les Laurentides. Un beau jour, j’ai parlé à un ancien camarade de classe qui m’a encouragé à contacter la STCUM. J’ai d’abord songé au secteur de la signalisation des trains, mais il n’y avait pas de poste disponible alors. J’ai finalement été embauché comme appareilleur-visiteur à l’atelier Beaugrand, pour une période de six mois. Par la suite, j’ai été transféré à l’atelier Youville, où j’ai commencé à travailler sur les voitures de métro MR-73. Cela m’a également permis de faire partie de l’unité d’Urgence-métro.»

Après d’autres métiers à Youville, Vincent est devenu réparateur de composantes électroniques au laboratoire de l’atelier, un poste qu’il a occupé avec bonheur durant une bonne quinzaine d’années, jusqu’à sa retraite. «Ma spécialité, c’était la réparation des tiroirs de contrôle des trains. Ce sont des équipements qu’on retrouve sous les trains MR-73 et qui reçoivent les consignes de vitesse, de freinage, d’arrêt, etc. À l’époque, il s’agissait de composantes électroniques de base, comme des transistors, qu’on pouvait réparer manuellement. Maintenant, ces équipements fonctionnent avec des microprocesseurs et il faut des logiciels pour en faire la maintenance.»

C’est ce passage à un nouveau système de contrôle de trains, mais aussi d’autres facteurs, qui ont incité Vincent à prendre sa retraite. «Ma conjointe l’avait déjà fait, et j’en suis venu à la conclusion qu’à 60 ans et en bonne santé, c’était le bon moment pour en profiter. On a vendu notre maison en ville et celle dans les Laurentides, et on en a acheté une autre dans la même région. Quand la situation le permettra à nouveau, on voyagera. D’ici là, les sports seront à l’honneur: ski alpin et nautique, randonnée alpine, kite surf…»

«J’ai beaucoup aimé ma carrière à la STM; cela m’a apporté la stabilité financière, tout en me permettant d’apprendre continuellement. »

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