Cent-vingt-trois employés étaient présents à la Jetée Alexandra du Vieux-Port de Montréal, le samedi 28 avril, pour célébrer un grand événement: leur Quart de siècle à la STM. Le directeur général Luc Tremblay leur a rendu un hommage bien senti: «Depuis votre embauche en 1992, vous êtes engagés quotidiennement envers la mission de la STM. Nous avons vécu beaucoup de transformations ensemble et ce n’est pas fini. Les temps changent, c’est normal! Une chose est sûre: on peut tout traverser quand on compte sur des employés solides et mobilisés comme vous! Bravo, et merci d’être toujours à bord.»

L’En Commun a capté pour vous l’émotion des fêtés qui évoquaient ces 25 années en transport collectif.

Le travail de chauffeur n’est vraiment pas routinier. Au cours de ces 25 ans, un événement m’a particulièrement marqué: un jour, un homme s’est jeté devant mon bus pour tenter de s’enlever la vie. Heureusement, ça n’a pas fonctionné. Trois mois plus tard, cet homme a demandé à me rencontrer car il souhaitait s’excuser de son geste. J’ai bien sûr accepté. Il a donc à nouveau croisé mon chemin, mais d’une belle façon cette fois.

Jean Dallaire, chauffeur au CT Saint-Laurent

On était toute une «gang» de nouveaux chauffeurs à Anjou quand j’ai commencé. Il y avait un bel esprit d’équipe. D’ailleurs, plusieurs sont ici ce soir et ça fait plaisir de les retrouver! Il y a quatre ans, j’ai été disqualifié comme chauffeur. Ça m’a donné un choc… Mais maintenant, je suis content parce que j’aime le contact que nous avons avec les clients en tant que changeur. Je pense continuer encore quelques années avant la retraite.

Ernest Élie, changeur

L’un des moments marquants de ma carrière, c’est quand j’ai obtenu le poste de contrôleur communications à la salle de contrôle. J’avais alors 30 ans. C’était un environnement très impressionnant: des tableaux de contrôle immenses sur lesquels on voyait, entre autres, le déplacement de tous les trains sur l’ensemble du réseau! La STM a bien sûr changé en 25 ans… J’ai eu l’occasion d’occuper plusieurs fonctions qui m’ont permis de relever de nouveaux défis et de vivre l’évolution de l’entreprise au quotidien. J’adore mon travail et je trouve que c’est un milieu très stimulant.
Violaine Michaud, chef d’exploitation

Je suis arrivé comme chargé de projet à l’Ingénierie des infrastructures. J’étais le seul ingénieur dans l’équipe et j’ai entendu absolument toutes les blagues d’ingénieurs possibles et imaginables! Si je regarde l’ensemble de ma carrière, je suis particulièrement fier d’avoir contribué au projet AZUR depuis le tout début. Ces voitures vont nous survivre et elles changent la vie des clients au quotidien. Quand ils montent à bord, c’est avec le sourire, et quand je vois ces voitures de métro, je sais qu’il y a un énorme travail d’équipe et beaucoup de moi dedans!
François Chamberland, directeur exécutif – Ingénierie, infrastructures et projets majeurs

Mon entrée à la STM était comme un cadeau d’anniversaire, car je suis arrivé un 18 mai et ma fête est le 19! Après 25 ans de métier, j’aime toujours ce que je fais. Mon plaisir est de susciter les discussions avec les clients au sujet des Canadiens. Je porte mon chandail quand ils jouent, et j’écoute les chaînes de radio spécialisées dans le sport. Ça marche à tous les coups! Les clients aiment parler de sport avec moi.

Serge Pitre, chauffeur

  J’ai commencé comme chauffeure réserve. À l’époque, il fallait appeler au centre pour connaître notre affectation du lendemain, il n’y avait pas d’outils informatiques comme aujourd’hui. À ma première journée, je ne comprenais pas ce que le commis me disait, alors j’ai dû partir de chez moi à Rivière-des-Prairies pour aller chercher une copie de mon affectation à Frontenac!

Caroline Bouchard, chauffeure

Ma première journée à la STM était en fait… une nuit. J’étais nerveux car j’avais peur de m’endormir au volant! Les choses ont bien changé en 25 ans. La technologie est maintenant très présente avec ses côtés positifs et négatifs: c’est pratiquement impossible pour les clients de manquer leur bus. D’un autre côté, on a perdu un peu le contact avec eux car ils regardent constamment leur téléphone…

Serge Bélanger, chauffeur au CT Anjou

J’ai commencé comme préposée à l’entretien et je suis ensuite devenue gareure à Frontenac. J’aime beaucoup mon métier car je suis au cœur de l’action avec les chauffeurs, commis et contremaîtres. J’en ai trouvé des objets bizarres dans les bus qui revenaient au garage après le service… J’ai même trouvé des clients à l’occasion!

Line Martel, gareure

Après 18 ans comme chauffeur, j’avais besoin d’un renouveau. J’ai donc tenté ma chance comme agent de formation et c’était un bon choix car j’adore ça! Justement, je trouve que c’est important de donner la chance aux employés de progresser dans l’entreprise. Aujourd’hui, j’observe que les nouveaux qui entrent sont plus scolarisés qu’avant et c’est un plus, mais j’aimerais qu’on donne la chance à tout le monde, peu importe le niveau de scolarité.

Jean Bouchard, agent de formation

Je suis encore bien loin de mon quart de siècle car je n’ai «que» huit ans de date, mais ce que je remarque chez les fêtés de ce soir, c’est que ce sont des gens qui aiment leur travail et je crois que c’est la clé pour atteindre ce moment marquant dans une carrière. Tout comme eux, j’aime mon travail!

François Tremblay, directeur – Opérations centres de transport

Je suis entré à la STM en 1994 comme coordonnateur aux systèmes comptables et je fêterai mon quart de siècle dans deux ans. Ma première journée à la STM a été un peu spéciale car mon boss avait oublié que je commençais cette journée-là! J’ai dû patienter 50 minutes devant son bureau avant qu’il s’aperçoive que j’étais là! Mais je ne lui en veux pas. Il s’est avéré un bon boss… Juste un peu distrait!

Luc Tremblay, directeur général

Nos photos de la soirée

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