Si l’intersection des rues Berri et Ontario semble aujourd’hui relativement tranquille, il n’y a pas si longtemps, elle était le théâtre d’un très vaste chantier, où nous avons construit deux nouveaux postes de redressement pour le métro. Amorcé en 2017, cet ambitieux projet de construction s’est finalisé au début de l’année 2021.
Un poste de redressement héberge des équipements nécessaires à l’alimentation électrique des voies du métro. Les besoins en électricité sont croissants sur le réseau, en particulier avec l’arrivée de trains plus performants comme les MPM-10, et les équipements d’origine ne suffisent pas à répondre aux besoins futurs. Nous bonifions donc la puissance du réseau en faisant la réfection de certains postes existants et en ajoutant des postes supplémentaires.
Un chantier au cœur de la ville
On le sait, exécuter des travaux en milieu urbain, cela comporte son lot de défis. Mais imaginez… pour réaliser certaines étapes, la rue Ontario a dû être fermée à la circulation durant trois mois! Une telle opération fait bien sûr l’objet d’une planification minutieuse. En effet, des études de circulation ont été réalisées, afin de privilégier le meilleur scénario, tant pour les piétons que les cyclistes ou les automobilistes.
« Un projet comme ça, c’est comme une longue course d’obstacles », nous dit Jean-Baptiste Faure, directeur de projets au GPMAM. « Il faut trouver un terrain en plein centre-ville, s’assurer de l’acceptabilité du projet par la communauté, excaver profondément dans le roc à proximité du tunnel et de bâtiments existants, pour enfin construire le bâtiment lui-même et intégrer de nouveaux équipements dans le réseau existant. Chacune de ces étapes pose de nouveaux défis et n’est possible qu’avec la compétence et l’engagement de l’ensemble des acteurs du bureau de projet et de leurs partenaires, à l’interne et à l’externe.
« En fait, quand on arrive à la fin du projet et qu’on veut remercier tous ceux qui y ont collaboré, on ne sait même plus où s’arrêter tellement il y a de contributeurs. »
L’équipe du GPMAM, qui s’appelait alors BPÉFM, peut être fière d’avoir mené habilement ce projet majeur, qui va donner à notre métro l’énergie de rouler de nombreuses années encore!
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