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Tables d’accueil dans les CT: un succès

 

Au CT LaSalle, toute l’équipe de gestion a été mise à contribution pour assurer le succès de cette initiative, et tout particulièrement les chefs d’opérations Stéphane Sauvé, Érik Nantais, Claude Nadeau, Josée Marion et Thierry Hadet, qui ont activement contribué à la mise en œuvre et au démarrage de l’activité au printemps 2020. Ici, on aperçoit le chef d’opérations Yves Belfond et la chauffeure Tanya Neveu.

L’activité des tables d’accueil aux chauffeurs, instaurée durant la pandémie, vous connaissez?

C’est un réel travail d’équipe qui explique le succès remporté par cette initiative du Centre de transport LaSalle, qui a ensuite été reprise dans les autres CT. Pour en savoir plus sur comment et pourquoi cette activité a vu le jour, nous sommes allés à la rencontre du surintendant Exploitation au CT LaSalle, Georges Kristian Kelzi.

Informer, mais aussi rassurer et accompagner

En gestion de crise, on le sait, la communication est capitale. Savoir communiquer le bon message au bon moment est important. En complémentarité avec les communications essentielles de l’UCMU, le CT LaSalle a ainsi eu l’idée d’aménager une table d’information, s’inspirant de kiosques d’accueil organisés avant la pandémie pour des besoins divers (sécurité routière, SST, etc.). À la différence du kiosque traditionnel toutefois, le centre de transport a fait de cette table une activité en opération cinq jours sur cinq, de 5 h le matin jusqu’au milieu de l’après-midi, depuis maintenant plus d’un an, et ce, dans le strict respect des consignes de la Santé publique. Un défi colossal!

Si chaque CT a adapté un peu la formule au cours de la dernière année, selon ses ressources et besoins locaux, l’objectif principal est demeuré similaire. Dans un contexte d’urgence sanitaire, où les directives évoluaient et pouvaient changer à vitesse grand V, le but de cette table COVID a consisté à outiller, informer, sensibiliser et rassurer les chauffeurs, en temps réel le plus possible, par une présence et un travail d’information soutenus des chefs d’opérations (CO).

Une coordination et une planification réglées au quart de tour

« La priorité, explique M. Kelzi, c’était d’y assurer une présence continue pour crédibiliser la démarche, mais aussi parce que toutes les préoccupations liées à la santé et la sécurité au travail le commandaient. Il n’était pas question de le faire de façon ponctuelle, selon les priorités et la disponibilité du moment, parce que nos employés, aux horaires atypiques et variés, pouvaient avoir des besoins à tout instant de la journée. Pour rejoindre le plus grand nombre de personnes et créer un lien de confiance, il fallait être rigoureux et constants dans notre démarche.

« Par exemple, pour faire en sorte qu’il y ait un gestionnaire en tout temps (ou presque), on a établi un calendrier de couverture, mobilisant les 21 CO de notre centre de transport. Chacun, en rotation, devait ainsi assurer une présence, en pointe ou non. Tous ont mis l’épaule à la roue et c’est aussi la valeur ajoutée de cette activité. On a aussi prévu une solution alternative, dans un cas exceptionnel où un CO y serait absent. La porte de son bureau reste ouverte pour permettre à l’employé de s’approvisionner rapidement en lunettes, masque ou désinfectant, par exemple, sans lui occasionner de délai ou de stress inutiles. »

Si la pandémie aura bientôt une fin, ce ne sera pas le cas de ces tables d’accueil. On ne change pas une formule gagnante. Quand on reviendra à une certaine «normalité», restera à determiner sous quelle forme et à quelle fréquence elles pourront être offertes, mais l’activité sera conservée. Ici, au CT Saint-Denis, on voit Roberto Longo et Maurizio Di Pietro, chauffeurs, accompagnés de Dumenais Désiré, chef d’opérations.

Rejoindre le plus grand nombre de chauffeurs 

Aucun détail n’a été laissé au hasard dans cette mise en oeuvre, à commencer par l’emplacement de la table. Il fallait s’assurer qu’elle soit localisée à un endroit stratégique. Comme le précise le surintendant, « Sa localisation devait être choisie avec soin pour que l’initiative profite réellement au plus grand nombre des quelque 600 chauffeurs du CT. On a ainsi favorisé un emplacement qui est habituellement un détour obligé pour nos chauffeurs, en route vers le garage et à proximité des principaux tableaux du CT, qui affichent d’autres informations utiles pour mener à bien leur journée de travail. »

Des bénéfices de part et d’autre

Si le surintendant reconnaît que la mer a parfois été agitée au cours de cette dernière année, les gestionnaires devant parfois expliquer et défendre des décisions impopulaires, aujourd’hui, tous s’entendent pour dire que ça valait le coup. « On a vraiment eu raison de le faire et de persévérer avec cette approche; le lien de confiance et l’esprit de collaboration n’ont jamais été aussi forts! Cette activité a permis de tester une façon de faire qui n’aurait peut-être pas été aussi mobilisatrice et efficace n’eut été de ce contexte. »

Aujourd’hui, des barrières sont tombées et des réflexes se sont développés chez les chauffeurs du CT, constate avec entousiasme M. Kelzi. « Nos chauffeurs vont beaucoup plus spontanément vers leur chef d’opérations quand ils cherchent une information, souhaitent vérifier un renseignement ou partager une préoccupation. C’est devenu plus naturel. On a fait un chemin énorme et les bénéfices se feront sentir bien au-delà de cette crise sanitaire, il n’y a pas de doute pour moi. »

Quand on lui demande quel mot décrit le mieux la dernière année, le surintendant évoque la résilience. « Ce mot, on peut dire qu’on l’a vécu sous toutes ses formes! Mais je suis tellement fier de ce qu’ont réussi à accomplir mes gestionnaires. Ils ont fait preuve de beaucoup de résilience, d’engagement et de détermination aussi. Cette initiative, ils l’ont prise sous leur aile, ils y ont cru et y croient encore, car elle se poursuit toujours. Je ne peux pas demander mieux. »

 

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