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Un bus dans un salon du vélo, vraiment?

 

Quelques collègues entourés de partenaires.
De gauche à droite : Marc Plamondon, CO; Julie Beaudoin, de la SAAQ, les CO Sécurité routière Thierry Hadet et Denis Caron, et Simon Duquette, du Contrôle routier Montréal Est.

C’est une belle surprise qui attendait les visiteurs, jeunes et moins jeunes, au dernier Salon du vélo de Montréal : un bus grandeur nature ! Oui, vous avez bien lu : un autobus de 40 pieds, trônant fièrement au Stade olympique, au milieu des amateurs de vélo et de cyclotourisme… Parce que comme cycliste, il n’y a rien comme s’installer au poste de conduite d’un bus, pour mieux comprendre la réalité, souvent complexe, de ceux qui les conduisent. Et surtout mieux comprendre, comme usager de la route, de quelles façons on peut la partager en toute sécurité.

Tout à coup, en se mettant à la place de l’autre, on voit les choses sous un autre angle…

Des collègues CO se relaient au Salon
Parlant d’angle…c’est principalement pour sensibiliser aux dangers des angles morts d’un bus que sept de nos collègues chefs d’opérations (CO) ont participé à la plus récente édition du Salon du vélo de Montréal.

À l’invitation des contrôleurs routiers, les chefs d’opérations en sécurité routière, Thierry Hadet et Denis Caron, ont planifié et organisé la participation de la STM au kiosque de partenaires, partageant ainsi un même emplacement avec la SAAQ, le SPVM et les contrôleurs routiers.

Pour assurer une présence continue à l’événement, tenu du 24 au 26 février dernier, ils ont pu compter sur la collaboration de cinq de leurs collègues CO des CT : Pierre Boily, Christian Guillou, Justin Labelle, Marc Plamondon et Martin Taylor.

Une première participation à un tel événement
Si ce n’était pas la première fois que nos collègues en sécurité routière collaboraient à des activités de prévention, avec ces mêmes partenaires, c’était une grande première dans le cadre d’un événement de cette envergure. On rappelle que le Salon du vélo de Montréal est le plus important en son genre au Québec.

Vous vous demandez ce que représentent les bandes rouges au sol ?
Elles indiquent les zones d’angles morts d’un bus. Nos collègues y avaient intentionnellement placé un vélo pour démontrer aux visiteurs qui s’installaient au poste de chauffeur, comment l’objet peut devenir « invisible » pour le conducteur du véhicule lourd.

Les participants de la STM estiment que le jeu en valait largement la chandelle ! Avec ses quelque 16 000 visiteurs cette année, ce Salon a offert une formidable occasion de poursuivre le travail d’éducation à la prévention.

Sensibiliser toute la famille… aux dangers des angles morts
Nos collègues souhaitaient surtout sensibiliser les visiteurs aux dangers des angles morts, une préoccupation constante pour eux qui travaillent en sécurité routière. Et pour cause ! L’étendue des angles morts d’un bus, très différente de celle d’une voiture par exemple, demeure encore une réalité méconnue. Cette méconnaissance est aussi malheureusement souvent source d’accidents.

Quand on interroge le CO en sécurité routière, Thierry Hadet, il insiste sur la nature familiale de l’activité : « J’ai constaté que c’était un événement intéressant pour y faire de la sensibilisation car les visiteurs s’y déplacent souvent en famille. On y a vu des parents venus magasiner des vélos avec leurs enfants, parfois âgés d’à peine 8, 10 ans, qui au passage s’arrêtaient à notre kiosque, très heureux que plus d’un membre de la famille puisse en apprendre davantage sur les comportements sécuritaires. En ville, l’éducation à la sécurité commence souvent très tôt, les visiteurs étaient réceptifs ! »

Comme le souligne son collègue, aussi expert en sécurité routière, Denis Caron : « Dans mon domaine, on ne fait jamais trop de prévention. À l’approche de la saison estivale, ce Salon nous permettait de poursuivre notre travail d’information auprès des usagers qui partagent aussi la route avec nos chauffeurs. S’assurer d’être visible lors d’une manœuvre à proximité d’un bus est important. La sécurité sur la route, c’est une responsabilité partagée. Si on peut faire notre part pour aider à sensibiliser sur ce sujet, on va le faire. On y allait pour une première fois, mais à voir l’intérêt, ce ne sera pas la dernière ! »

Une campagne d’information amorcée en 2022
On se rappellera d’ailleurs que la STM a démarré une campagne d’information sur le sujet au printemps 2022, à laquelle nos collègues de la Logistique et planification opérationnelle, notamment, ont collaboré de près.

Sur le thème Les angles morts vous rendent invisibles, la campagne visait à sensibiliser divers publics, piétons, cyclistes et automobilistes, aux dangers que représentent les angles morts d’un bus.

Nos bus hybrides ont du panache !
Si la présence d’un bus au Salon du vélo en a étonné plus d’un, il a aussi été l’une des attractions appréciées des visiteurs.

« Initialement, nous raconte Thierry Hadet, nous devions utiliser au kiosque un de nos bus hybrides, mais en raison de son toit surélevé et des dimensions de la porte d’accès au site d’exposition, il n’était pas possible de le faire entrer ». Comme quoi nos bus hybrides ont du panache !

Nos collègues remercient d’ailleurs le Centre de formation du transport routier de Saint-Jérôme qui a généreusement prêté un de ses véhicules, le temps du weekend, ce qui a permis de faire les démonstrations d’angles morts.

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