| [Best_Wordpress_Gallery id= »73″ gal_title= »vol26-no8 – Rodeo interne 2016″] |
Le 16 avril était une journée bien spéciale pour près d’une trentaine d’opérateurs de métro particulièrement fonceurs et passionnés. C’était le Rodéo interne 2016! C’est au Plateau Youville et à la station Henri-Bourassa que se déroulait cette compétition amicale de cinq épreuves mettant en vedette le savoir-faire de ces employés.
Chaque participant devait se soumettre à un examen écrit, une évaluation du port de l’uniforme, des exercices de préparation de train, de mises en situation en service clientèle et, bien sûr, l’épreuve reine de cette compétition: la conduite de train.
Sur le terrain, la tension était palpable. L’épreuve qui causait le plus d’appréhension semblait être celle du service à la clientèle, lors de laquelle il fallait reproduire gestes et paroles en intervention simulée. L’effet de surprise au rendez-vous, les opérateurs devaient faire un dépannage du train avec clients à bord.
À la fin de la journée, plusieurs opérateurs se sont partagé les honneurs. Le total des résultats individuels de chaque épreuve représentera peut-être, pour deux d’entre eux, un passeport vers l’International Rail Rodeo de Phoenix, en Arizona. C’est une histoire à suivre.
Voici quelques témoignages des participants.
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Céline Kirouac, qui en était à sa première participation, raconte qu’au quotidien, ces situations sont de vraies doses d’adrénaline. «Imagine réparer une porte ou résoudre une avarie alors qu’un millier de passagers à bord sont témoins de tes gestes et s’impatientent de voir le service reprendre. Pour me préparer au Rodéo, j’ai fait une révision du guide de l’opérateur au complet!» |
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Sylvain Robitaille participait pour une première fois suite aux encouragements de son chef d’opérations, «Ceux qui ne s’inscrivent pas manquent quelque chose, c’est une belle journée pour valider ses connaissances et se garder à l’affût.» |
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L’épreuve de conduite est l’épreuve chouchou de la majorité des opérateurs interviewés. Pour Bernard Wart, qui en est à sa troisième participation, « c’est, à mon avis, la plus amusante et la plus naturelle des épreuves du rodéo». Il rappelle par ailleurs que «sur 8 millions de Québécois, nous sommes 330 opérateurs professionnels qui avons la chance de conduire nos métros. C’est tout un privilège!» |
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La compétition est prise au sérieux par les participants. Shirley Mathurin, qui participe pour une deuxième année, raconte s’être mieux préparée, notamment pour le test écrit. Elle a rouvert ses livres afin de se remémorer plusieurs notions de la matière vue lors de sa formation. Elle apprécie le Rodéo pour l’esprit d’équipe et l’ambiance qu’elle retrouve lors la compétition. «On travaille habituellement en solo, mais l’événement me permet de rencontrer l’équipe de formation et les gestionnaires.» |
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Isabelle Benoît, opérateure depuis un an et demi, et participante au Rodéo pour la première fois, confie : «je suis ici pour pratiquer et me préparer au stress des incidents quand ils se produiront pour vrai dans mon quotidien. C’est aussi une façon de me lancer un défi à moi-même». |
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Riad Hamitouche, quant à lui, souhaiterait participer à chaque fois que ce sera possible. «Ce que je gagne en venant ici, c’est de rencontrer mes collègues, mais aussi des employés de la STM de d’autres équipes. Il y a beaucoup de collègues chevronnés ici, et je ne prétends pas pouvoir me qualifier au premier rang, mais je participe pour le défi.» |
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Pour Julie De Champlain, « Participer au Rodéo permet de réaliser si on a des choses à améliorer, à corriger ou à revoir.» |
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Colette Proulx : «Ma leçon du jour: ne pas venir ici sans préparation ou sans s’être pratiqué sur le terrain. Habituellement je travaille sur les MR-63 et aujourd’hui, j’ai dû faire une préparation de train sur un MR-73. Toute une surprise, c’est si différent! » |
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Driss Baroudi, qui est opérateur depuis un an seulement, a décidé de relever le défi pour garder bien à jour l’expertise qu’il a acquise en formation. «Je n’ai pas eu l’occasion de pratiquer souvent les procédures d’intervention et de dépannage, et c’est exactement ce que le Rodéo va me permettre de faire. La compétition nous donne l’opportunité de nous concentrer sur l’épreuve sans penser à autre chose. Ça représente bien notre réalité et ça brise la routine.» |
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Pour Gaétan Fontaine, qui en est à sa 4e participation, «c’est amusant et on rafraichit nos connaissances. C’est une forme de validation de nos façons de faire et une marque d’appréciation de la STM. S’ils prennent le temps d’organiser ça, c’est parce qu’ils pensent que ça vaut la peine de reconnaître le travail qu’on fait. C’est aussi une journée au cours de laquelle tout le monde se mélange: les directeurs, les chefs d’opérations, les opérateurs… C’est rare qu’on puisse discuter avec tout ce monde en même temps. » |
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